Regards sur notre Unité pastorale

BANNEUX:

« Venez à moi ! » (La Vierge des Pauvres)

Nous avons répondu une 27ème fois à l’invitation de Notre-Dame de Banneux…, malgré tout…, malgré le petit nombre de pèlerins et pélerines ; s’ajoute à cela que beaucoup attendent le dernier moment pour s’inscrire, si bien que l’organisateur du pèlerinage ne sait pas « à quel car se vouer » !...

Comme toujours, dès l’arrivée sur l’autoroute, nous avons entonné notre « hymne national » : « Tu es là au cœur de notre vie pour nous faire vivre ! »

Puis il y a eu cette grande distraction du jour : ce soir-là la Belgique affrontait le Brésil. Bien que nous savions que certains pèlerins habituels étaient restés chez eux pour soutenir « les nôtres », nous nous sommes posés la question s’il fallait prier pour eux. La réponse a été plutôt négative pour plusieurs raisons :

 Cette prière est inutile : les brésiliens vont sûrement prier, eux aussi, et ils sont bien plus nombreux que nous les belges.

 Cette prière créerait un fameux cas de conscience à notre Dieu qui est le Père de tous les hommes.

 Et nous les belges, pouvions-nous vraiment le prier pour « les diables » ?

 Après avoir gagné, pouvions-nous aller dire à nos stars que ce n’était pas à cause de leur talent, mais grâce à notre prière ?

 Enfin, était-ce décent de prier la Vierge des pauvres en faveur de ces « millionnaires » ?

…Certain(e)s ont dû quand même prier « dans leur cœur » puisque « nous » avons gagné !...

Plus sérieusement nous avons confié à Marie ces jeunes thaïlandais, coincés dans leur grotte depuis des jours…, lorsque nous avons traversé les tunnels de Cointe…

Le thème de notre pèlerinage, cette année était l’invitation de Jésus… et de Marie sa mère : « Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous procurerai le repos ! »

Il est venu nous rejoindre dans nos souffrances, et du haut de la croix il nous a confiés à sa mère. Ils sont là avec nous, non pas nécessairement pour supprimer nos souffrances, mais pour y faire naître et entretenir – malgré tout – une grande espérance.

Selon cette parole de Paul Claudel : « Le Fils de Dieu n’est pas venu pour détruire la souffrance, mais pour souffrir avec nous. Il n’est pas venu pour détruire la croix, mais pour s’étendre dessus. De tous les privilèges spécifiques de l’humanité, c’est celui-là qu’il a choisi pour lui-même, c’est du côté de la mort qu’il nous a appris qu’était le chemin de la sortie et de la possibilité de transformation. »

N.B. final : la question de l’avenir de ce pèlerinage est sérieusement posée.

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HANNUT - VILLERS-le-PEUPLIER - LENS-st-REMY

"Grandir dans la Foi"

Voici que notre deuxième rencontre du groupe « grandir dans la foi » se termine.

Ce 23 juin, les enfants ayant fait leur Première Communion se sont rassemblés pour une journée découverte.

Le point de rendez-vous s’est donné à Hannut. Nous avons découvert un témoin et nous lui avons posé des questions sur sa foi. Ensuite, nous sommes partis sur la braderie de Hannut pour chercher s’il y avait d’autres chrétiens et si nous n’étions pas seuls dans cette foi. Suite à

ces nombreuses réponses, nous avons réfléchi sur ce qu’était la prière, et comment prier.

Arrivés à l’église de Villers-le-Peuplier, nous avons confié nos prières à Jésus.

Après une pause de midi, nous avons découvert la Bible au travers des cinq sens. Les enfants ont dû trouver des paires dans un jeu memory. Chacun avait une paire.

En direction vers Lens-Saint-Remy, des épreuves attendaient les enfants. A chaque étape, les enfants apprenaient à entrer dans la Bible et à trouver une « référence » biblique. Ensuite, grâce à cet extrait qui était en rapport avec un sens, les enfants réalisèrent une épreuve : reconnaître des objets au toucher, retrouver un objet manquant grâce à la vue, reconnaître des sons grâce aux oreilles, trouver les aliments goûtés, reconnaître des odeurs avec les yeux bandés.

Tout ce chemin s’est fait avec de la bonne humeur et aux couleurs de la Belgique qui nous a donné chaud au cœur ! Et 1, et 2, et 3, et 4, et

5… POUR LES BELGES !« Grandir dans la foi », c’est apprendre à se connaître et à connaître Jésus grâce à des moments comme ceux-ci !

Merci aux enfants ! La prochaine réunion se fera en octobre avec, nous l’espérons, encore plus de monde pour rigoler ensemble !

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Racour.

Hommage aux sœurs Agnès, Jacintha et Ghislaine

Le 22 avril 2018

Très chères sœurs,

Mesdames, Messieurs,

en vos titres et qualités,

Merci d'avoir assisté si nombreux à cette belle messe chantée en l'honneur de Sœurs Agnès, Jacintha et Ghislaine et de partager ensuite un moment convivial en leur compagnie puisqu'elles quitteront le village dans quelques semaines.

C'est avec consternation et beaucoup de tristesse que la population et les paroissiens de Racour ont appris en octobre dernier la nouvelle, venue de l'Institut des sœurs de Saint-Joseph en France, de restructurer leur congrégation. La maison de la rue de Landen qui servait de couvent aux Sœurs Agnès, Jacintha et Ghislaine allait être fermée et celles que nous connaissions depuis tant d’années allaient être rappelées dans le courant de l'année 2018 pour un repos bien mérité ou d'autres tâches. On ne savait pas encore où exactement mais probablement à Munster-Bilzen où se situe la maison régionale de leur communauté.

Les premiers moments d'étonnement et d'incompréhension passés, un mouvement citoyen en faveur du maintien de nos sœurs à Racour se mit en place. Malgré une pétition introduite par plus de 350 personnes, soutenues dans leur initiative par les membres du conseil communal au complet, la décision du conseil supérieur de la congrégation ne subit malheureusement aucune modification et le départ fut annoncé pour fin juin 2018 au plus tard.

Difficile pour tous de tourner la page d'une histoire commune, d'une partagée depuis 77 ans entre les habitants et toutes les sœurs affectées à Racour depuis le début de leurs missions.

Un bref historique s'impose ici :

Durant les années 30, Mesdemoiselles Claes souhaitaient léguer leurs biens aux œuvres paroissiales à condition d'être soignées par des religieuses qui s’occuperaient également de diverses tâches pour la paroisse. Pour répondre à leurs désirs, l'abbé Toussaint prit contact avec plusieurs congrégations. Ce n'est qu'en 1941 que les premières sœurs de Saint-Joseph arrivèrent dans notre village. Leurs tâches principales étaient : les soins aux malades, le catéchisme, le patronage, l'entretien de l'église, la garde des petits enfants.

Le premier bâtiment de la Maison de Repos Saint-Joseph, tel qu'on le connaît à l'heure actuelle, fut construit par la firme Roosen et inauguré en 1948. On y accueille bientôt les premiers pensionnaires et de nouvelles religieuses rejoignent la communauté.

Les décennies suivantes verront la Résidence et les effectifs s’agrandir. Les sœurs seront une dizaine à s'occuper des résidents jusqu'au début des années 1990.

À partir de ce moment, elles s'entourent de personnel qualifié et compétent pour les soins, l'entretien, la cuisine. En 1992, elles laissent la gestion de l'établissement aux mains de Monsieur Lenaerts, le nouveau directeur.

Début des années 2000, la Maison de Repos devenue « maison de repos et de soins » entre dans le Réseau Senior des cliniques Saint-Joseph. Elle compte maintenant plus de 80 lits et 10 résidences service et devrait encore s'agrandir.

Si nous sommes réunis en ce 22 avril 2018, c'est pour rendre hommage à toutes les sœurs de la communauté qui se sont succédé à Racour durant ces 77 années.

Mais nous pensons tout particulièrement à Sœur Agnès, Sœur Jacintha et Sœur Ghislaine et tenons à les remercier de leur dévouement au service de la population et de la paroisse.

Sœur Agnès est la plus ancienne puisqu’elle est arrivée au village en 1967, pour 8 jours, paraît-il. Mais en fait, elle ne l'a plus quitté depuis lors. On se souviendra de ses déplacements à vélo quand elle allait soigner les malades ou exerçait en qualité de pédicure. Elle s'occupait, en autres, du courrier qu'elle distribuait dans les chambres.

Sœur Jacintha a rejoint la communauté en 1988 et s'occupait principalement de la chapelle, du restaurant, de l'animation avec Marie-Anne. Elle fait également partie de l'équipe des visiteurs de malades, tout comme Sœur Ghislaine d'ailleurs qui est venue à Racour en 1997 et s'occupe aussi de la cuisine du couvent, du nettoyage de l'église avec une équipe de bénévoles.

Nos trois sœurs font toujours partie :

de la chorale paroissiale qui anime les messes dominicales ou de fête,

du comité paroissial qui veille à la bonne organisation de la vie paroissiale et du repas annuel de la paroisse. Les membres de ce comité ont eu le plaisir d'être accueillis à diverses reprises chez nos sœurs pour les réunions.

Chères sœurs Agnès, Jacintha et Ghislaine,

Vous avez partagé avec les résidents de la Maison de Repos, la population et les paroissiens de Racour tant de moments privilégiés, tristes ou heureux, des douleurs et des joies ;

Vous avez toujours rempli vos missions et rendu service à tous avec dévouement et empathie ;

Vous avez accepté la décision de vos supérieurs et, même si la date exacte n'est pas encore connue, votre départ est imminent ;

Sachez que vous resterez dans nos mémoires, dans nos cœurs et que chacun ici présent, toutes opinions philosophiques confondues, vous est reconnaissant et vous remercie très sincèrement de tout ce que vous avez fait durant toutes ces années.

Vous allez nous manquer mais nous trouverons très certainement dans nos calendriers et agendas l'une ou l'autre date pour, à notre tour, vous rendre une petite visite. Nous pourrons ainsi évoquer ensemble quelques souvenirs agréables de Racour.

Nous vous souhaitons de vivre heureuses dans vos nouvelles communautés ou résidences et d'y trouver un repos bien mérité pour Sœur Agnès ou de nouvelles activités pour sœurs Jacintha et Ghislaine.

Encore un grand merci à vous, à vos proches, à vos consœurs, aux paroissiens de vous avoir accompagnées aujourd'hui en cette belle journée.

Colette Falaise

Échevin en charge du Culte

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LENS-SAINT-REMY:

« Laissez venir à moi, les enfants ! »

(Jésus)

Ce dernier dimanche du mois de mai, des parents de 18 de nos enfants « les ont laisser venir », les ont accompagnés, encouragés pour cette rencontre du FILS DE DIEU qui, en devenant homme, a voulu lui-même vivre cette expérience d’être un enfant, aimé par des parents, au cœur d’une famille, au milieu de copains et copines. Quand ses disciples ont voulu les chasser plus tard (« pas de marmaille ici ! ça court partout, ça crie, ça dérange… ! »), Jésus s’est fâché (quelle merveilleuse colère !) et il a dit à ces « grandes personnes », qu’elles n’entreront pas dans le Royaume de Dieu « s’ils ne deviennent pas comme des enfants ! »

Cette année, à l’occasion de la célébration de la PREMIERE COMMUNION, c’est un prêtre de l’Eglise gréco-catholique (cette Eglise qui depuis des années célèbre l’Eucharistie, le dimanche, à l’église de Trognée), un prêtre venu de Roumanie qui a proclamé pour nos « grandes personnes » cette Parole de Jésus. Pour elles, vivre comme des enfants, ce n’est pas de « l’enfantillage » ! En résumé, il s’agit tout simplement « d’aimer et de se laisser aimer » !

Comme chaque année, les enfants, au cours du Caté, avaient façonné des « symboles » pour rappeler à leurs parents cette réalité

fondamentale :

 vous nous avez « embarqués » dans la vie en nous faisant naître, monter dans « le train de la vie » ; vous nous avez « plantés comme un arbre » pour porter des fruits, comme « une fleur » pour la joie et la beauté ; vous nous avez « mis au soleil » pour une vie de lumière…

 puis, par le Baptême, vous avez voulu que Jésus soit le capitaine de la barque, le conducteur du train, le jardinier qui plante et soigne

ces arbres et ces fleurs, qu’il soit lui-même le soleil qui nous éclaire et réchauffe de sa lumière…

 dix-huit enfants, filles et garçons, « colorié(e)s et souriants dans la maison de Dieu »…

…en « chair et en os » rassemblé(e)s devant l’autel, au cœur d’une église toute remplie, recueillie, heureuse de vivre avec les enfants de grands moments de COMMUNION :

« Jésus

tu es là au cœur de nos vies,

pour nous faire vivre ! »

Ce Jésus qui est vraiment QUELQU’UN, qui nous appelle « non pas serviteurs (pour l’obéissance) mais « amis » (pour l’amour et l’amitié). Il n’est pas « LA RELIGION » !... avec des tas d’obligations, d’observances… IL EST L’AMI ! Mais, bien sûr, comme pour tout amitié, pour tout amour, il faut « une religion » avec des observances et des obligations, petites et grandes. On ne peut pas aimer quelqu’un « une bonne fois pour toutes » ; cet amour il faut le vivre dans le quotidien de la vie… C’est vrai pour le couple, pour les parents et les enfants… ; c’est vrai pour nous tous dans notre relation à Jésus !

… qui nous renvoie « la balle », notre refrain :

« Tu es là, Charles,

au cœur de ma vie

et c’est toi qui me fais vivre ! »

C’est pour cela qu’il nous a dit :

« Venez à moi comme des enfants ! »

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Villers-le-Peuplier:

« Que votre amour brille

aux yeux des hommes ! »

(Ecriture Sainte)

Il se peut que ce ne soit pas « l’amour », mais les « bonnes œuvres » qui doivent briller. Mais n’est-ce pas la « même chose ». L’important, c’est de « briller », de rayonner… La lumière qui vient illuminer les ténèbres. C’est le mal-faiteur qui attend qu’il fasse noir ; le bien-faiteur préfère que le soleil brille…

Tout cela pour répondre à la question si un diamant peut devenir brillant ; de par lui-même, sans l’aide d’un spécialiste diamantaire. Il me semble qu’un diamant est pour toujours figé dans sa « brillance » originelle. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que nous lui demandons, surtout s’il est un cadeau-souvenir ?

Sauf en cas de mariage !

Selon ma liste, « ça » commence par du coton (1 an) ; en passant par le bois (5 ans), la porcelaine (15 ans),

pour finir par devenir métallique : l’argent à 25 ans, l’or à 50 ans. Avant de de venir platine (70 ans), « ça » passe par le diamant (60 ans), qui, après 5 ans devient BRILLANT !

Cette « brillance » n’est peut-être plus « extérieure » ; pour avoir vécu la fidélité dont rêve le mariage quand il est en « coton » pendant 65 années, il faut déjà avoir un âge « certain ». Mais rien n’empêche – au contraire – que la « brillance » soit toute « intérieure ». Selon ce rêve de Jésus que nous avions évoqué pour les « noces de diamant » dans ce même Journal :

« Voilà pourquoi l’homme quittera

son père et sa mère,

il s’attachera à sa femme,

et tous deux ne feront plus qu’un ! »

Le Journal paroissial et la communauté de Villers-le-Peuplier souhaitent à Madame Raymonde Glauden et Monsieur Jean-Marie Baugniet de connaître le bonheur de cette « brillance » !

Nos meilleurs vœux pour leurs Noces de Brillant !

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LENS-SAINT-REMY:

« Je crois en ma famille ! »

Ils ont dû sourire, chaleureusement, le Père, le Fils et le Saint Esprit, là-haut au ciel, d’entendre un certain nombre de nos enfants, aussi chaleureusement, mêler leur famille, dans leur Profession de foi en leur Trinité Sainte ! Et le plus large sourire était sur le visage du Fils.

Il s’est souvenu du temps où il était Jésus… de Nazareth, ce bled de province, dont Barthelemy, un de ses apôtres, dira « qu’il n’en peut sortir rien de bon ! »

Le Père avait envoyé son Fils pour sauver le monde ! Et voilà qu’il s’est attardé pendant trente ans !!! dans ce bled, en un temps où l’espérance de vie balançait entre 25 et 40 ans !

Apparemment « il a pris plaisir » à être enfant, ado, jeune puis adulte… ; plaisir à vivre, avec Marie et Joseph, une vie de famille, apprendre le métier de charpentier de son père et travailler de ses mains, heureux de vivre une vie de village…

Pendant des siècles nous avons chanté, en latin : « ET HOMO FACTUS EST : et il s’est fait homme ! » Et voilà qu’en lui tout ce qui est profondément HUMAIN est aussi profondément DIVIN ! Les Pères de l’Eglise d’Orient l’ont dit – carrément : « Dieu s’est fait homme, pour que l’homme devienne Dieu ! » Si ce n’est pas « ça », sauver l’homme !?!...

Les enfants, ce dimanche 13 mai, en avait sans doute entendu parler lors de leur retraite à Remersdael. Avec leur Profession de Foi, les enfants – peut-être sans le vouloir – ont fait signe à leur famille :

Ainsi avec eux, c’était toute une « église » (près de 300 places) qui a célébré sa foi, sa joie de croire… Jésus s’est souvenu du jour où les mamans lui ont amené leurs enfants pour les bénir ; il s’est souvenu de sa colère (merveilleusement bienvenue) contre ses disciples qui voulaient les chasser :

« Laissez venir à moi les enfants, ne les empêchez pas,

car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. »

Qu’il revienne le temps où la foi des enfants s’enracinait dans la famille !...

Mais pour eux est venu le temps de quitter peu à peu… leur « Nazareth » ! Quand ils ont quitté la sacristie, tout habillés de blanc, ils ont chanté – et nous avec eux - :

« Risquerons-nous d’être amis dans le Seigneur ?

Oserons-nous ouvrir nos portes,

Ouvrir nos cœurs à cet homme ? »

Ils sont venus, l’un(e) après l’autre, après avoir allumé leur cierge au « cierge pascal », ils sont venus dire, avec leurs mots d’enfants, le « oui » que leurs parents, parrains et marraines ont dit à leur place le jour de leur Baptême, un « oui » qui est promesse d’autres « professions de foi », en leur famille et en Dieu…

Comme ces jeunes qui étaient là avec eux, à Remersdael pour la retraite, à l’église pour la fête, et qui au mois de février ont renouveler leur « oui » et ont reçu le sacrement de Confirmation.

En entrant à l’église de Hannut, ils ont chanté – et nous avec eux :

« Oser la vie !... oser l’amour ! »

Bonne route !

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TROGNEE, LENS-SAINT-REMY, VILLERS-LE-PEUPLIER:

La fin de l'année-Caté en photos

Ci-dessous quelques photos de la fin de l'année-Caté des différents groupes.

28 avril à Trognée: le grand jeu des enfants de Profession de Foi:

« Je crois en ma famille, qui m’a donné la vie et qui m’a fait baptiser ! »

A Villers-le-Peuplier avec les enfants de Première Communion:

A Lens-Saint-Remy le 26 mai: Préparation des bricolages de Première Communion:

LENS-SAINT-REMY:

« Trouver dans ma vie…

TA PRESENCE ! »

A la télévision, cela se réalise même le temps d’une émission, à l’aveuglette. Je clique… : je trouve, je clique : tu es présent !... sous les yeux d’un public qui aime « ça » et qui applaudit. Amusant ? pour ce public, oui ! Durable ?... ?... ?...

Normalement, et surtout dans le bon vieux temps, « ça » ne fonctionnait pas ainsi…, à part les coups de foudre… Normalement on se cherchait…, et quand on s’était trouvé, « ça » durait souvent un certain temps, un temps certain parfois pour se rendre présent dans la vie l’un de l’autre…

Par exemple : on allait danser, dans son village – à Abolens, par exemple – ou dans le village voisin – à Poucet, par exemple…, qui n’est pas loin non plus de Bertrée. Si non comment une Abolinoise pourrait-elle rencontrer un Bertreux ? et vice et versa ?

Mais à l’occasion d’une valse à trois temps…, puis une deuxième, une troisième…, toute une soirée cette valse à trois temps, le même couple…, est-ce étonnant que cette rencontre dure toujours, que cinquante ans après cette première danse, ces deux-là « trouvent toujours la présence dans la vie l’un de l’autre ! »

Et cela s’est passé, au moins au début, religieusement, selon la Parole de Jésus-Christ :

« Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, et dit :

A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,

et s’attachera à sa femme, et tous les deux deviendront une seule chair. »

Aussi, fidèle à sa foi, le Bertreux est allé se rendre présent dans la vie de l’Abolinoise. Ainsi Marie-Louise Renard – dite Malou – est heureuse de « trouver son Jean Lefèvre présent dans sa vie »… jusqu’aujourd’hui.

Pour les personnes qui douteraient que ce « pas de danse » peut avoir un effet si énorme : 50 années de mariage, la naissance de trois enfants et de petits-enfants, 50 années de bonheur, voici la preuve :

Le Journal paroissial et particulièrement la communauté de Lens-Saint-Remy leur chantent ce refrain d’amour-dans-toutes-les-directions :

« Trouver dans ma vie ta présence

Tenir une lampe allumée

Choisir avec toi la confiance

Aimer et se savoir aimé(e) ! »

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HANNUT:

Echos du groupe « CATECHUMENAT »

S’il n’est pas nécessaire, sans doute, de nous rappeler l’existence de ce groupe « Catéchuménat » à Hannut, il est bon de lui donner l’occasion de nous donner des signes de vie.

Ce groupe est au service des adultes qui, dans notre monde déchristianisé, veulent cheminer vers le Baptême ou vers la Confirmation.

Ainsi, de chez nous, Mabel et Rudy, sont en route pour « confirmer » leur Baptême, tandis que Ophélie Blandin, une jeune française de « Hannut » vient de vivre ce Baptême chez elle en France au cœur de sa famille et de ses amis…

… accompagnés par Anne, Hélène et Yvan de l’Equipe Catéchuménat.

Oui, Christ est vraiment ressuscité, Alléluia !

Le samedi 31 mars dès 7H, nous prenions la route, direction Saint-Donat-sur-Herbasse, gros village situé entre Lyon et Valence. Nous allions assister au baptême d'Ophélie qui aura lieu lors de la Vigile Pascale. Ophélie Blandin a 22 ans. Elle est française et habite Hannut depuis quelques années avec son compagnon belge.

Voici deux ans, Ophélie a ressenti le besoin de se faire baptiser. Depuis lors, l'équipe Catéchuménat l'accompagne dans sa démarche. Au terme des deux années, Ophélie a souhaité vivre ce magnifique sacrement dans son village français, où habitent sa famille et ses amis. Il nous a paru évident d'être à ses côtés.

Il est 21 heures. Nous sommes rassemblés dans la cour intérieure de la magnifique collégiale Saints Pierre et Paul de Saint-Donat, paroisse Notre-Dame des Collines de l'Herbasse. Que de monde ! Tous ensemble, adultes, adolescents, enfants, nous chantons de tout notre cœur « Dans nos obscurités, Allume le feu qui ne s'éteint jamais, qui ne s'éteint jamais ... » Ensuite, en silence, lumière à la main, nous rentrons dans la collégiale pour vivre la Vigile Pascale et le sacrement de Baptême d'Ophélie. Quel moment d'émotion, de communion, de respect profond ! A travers le baptême d'Ophélie, nous revivons notre propre baptême et sentons se déverser sur nous tout l'Amour du Christ en même temps qu'il se déverse sur Ophélie. A la fin de la célébration, le prêtre nous remercie pour notre présence et vous transmet à tous ses amitiés. Nous sommes fiers et heureux d'être là, de représenter notre paroisse.

Il est 24H quand la Vigile Pascale se termine... Quelle joie, oui, Christ est ressuscité, alléluia ! Oui, Crions de joie, Christ est ressuscité. Il est présent comme il l'avait promis, Alléluia !

L'équipe Catéchuménat nous partage une prière de Marthe Robin :Avec Jésus, se renoncer, prendre sa croix et le suivre en la portant,

ce n'est pas mettre des boulets à ses pieds mais des ailes à son cœur,

de la joie, du bonheur, du ciel dans sa vie.

Marthe

Anne, Hélène et Yvan de l'équipe Catéchuménat

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POUCET:

« Seigneur, nous arrivons des quatre coins de l’horizon,

… nous voilà CHEZ TOI ! »

C’est vrai que, ce dimanche 15 avril, si à l’église de Poucet, chacun(e), petit ou grand avait dit d’où il venait (son lieu d’origine, non pas la maternité), notre refrain d’entrée aurait dessiné une petite carte de géographie. Nos villages sont devenus « dortoirs » pour tout un petit monde attiré par l’autoroute et le rail, vers Liège et Bruxelles, la proximité de Huy, Namur et Charleroi, le voisinage de la Flandre…

Et le miracle : tout ce petit monde rassemblé, avec SWINOUPARTOU, pouvait chanter avec foi et enthousiasme : « NOUS VOILA CHEZ TOI ! »… c’est-à-dire « CHEZ NOUS ! »

Et il était bien là, pour nous parler et pour nous faire signe. Il s’est même fâché sur ses apôtres qui (en ce temps-là !) ont voulu chasser les enfants :

Nous lui avons chanté les trois strophes de notre CREDO :« Tu es là au cœur de nos vies,

bien vivant, ô JESUS CHRSIT ! »

« Laissez les enfants venir à moi !Ne les empêchez pas !

Car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent ! »

Et des enfants, il y en avait, en veux-tu, en voilà, puisque c’était la « messe des familles ». Et tout particulièrement une petite Léa et son frère Noé, une « trogneuse » et un « trognard » de la rue de la sucrerie.

Jésus était là avec les deux principaux SIGNES de sa présence : l’EAU et le PAIN, deux signes de VIE.

En fait Léa venait, d’un côté pour « rattraper » son frère, qui se souvenait bien de son Baptême qu’il avait reçu à l’âge de quatre ans ; d’un autre côté, Léa était accompagnée d’une petite équipe qui, avec elle, se prépare à la Première Communion, au mois de mai. Alors ce sera au tour de Noé de « rattraper » sa grande sœur !... Une journée de bonheur, ce dimanche-là, et d’autres en perspective… parce qu’« IL EST LA AU CŒUR DE NOS VIES…

POUR NOUS FAIRE VIVRE ! »

« O Père, je suis ton enfant,

j’ai mille preuve que tu m’aimes !

Je veux te louer par mon chant,

la chant de joie de MON BAPTEME » !

(Léa)

P.S. Si la maman et le papa de Léa et de Noé viennent du côté de Barchon,… le nom Ciarcelluto évoque des « horizons » lointains !

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LENS-SAINT-REMY:

Et Dieu vit que tout ce qu'il avait fait était bon!

C’était le 31 mars dernier…, la veille du « premier avril »… Tout : la lumière (pour commencer, bien sûr…, pour voir ce « tout » !), l’eau (sans quoi, pas de vie !), du pain et du vin (il faut bien manger !) ; des couleurs, bien sûr, celles des fleurs et des arbres (quelle horreur si « tout » était gris, ou violet, ou noir…) ; puis ce grouillement des animaux qui marchent, qui volent, qui nagent… c’est vrai que tout cela était bon et beau (quelle horreur un « tout » où rien ne bouge, ne remue !)

Puis la parole !

Dieu dit : « Homme et femme, sortez des poussières de la terre ! »

Et ils en sont sortis, effectivement. Et la première parole de l’homme, quand il a vu la femme : « Voilà l’os de mes os, et la chair de ma chair ! » Et ce premier jour, il lui a sûrement dit : « Je t’aime ! » (après il y a eu une dispute au sujet d’une pomme ; mais on n’en a pas parlé le 31 mars dernier).

Les enfants, qui étaient là nombreux, ont retracé toute cette merveilleuse histoire du « commencement » sur un panneau : nous avons pu voir, nous aussi, que tout cela était bon et beau !...

La lumière des cierges de Pâques et d’offrande, l’eau pour les baptêmes et les bénédictions, le pain et le vin pour la Communion, les paroles de nos prières et de nos chants (merci à Swinoupartou !)… nous ont permis de célébrer le commencement de notre monde, sa bonté, sa beauté…

Puis nous nous sommes souvenus que nous étions en 2018… après Jésus-Christ !... bien éloignés de cette « bonté » du commencement ! (nous avons évité d’entrer dans les détails et nous n’avons pas demandé aux enfants d’exprimer la « réalité » d’aujourd’hui sur un autre panneau…

Mais le bon Dieu, pour nous dire qu’il ne cesse de nous aimer, nous a envoyé le prophète Ezéchiel.

« « Ne vous découragez pas ! Je vais vous donner un cœur nouveau et un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre pour vous donner un cœur de chair ! »

Un cœur de chair ? C’est quoi ça ?...

Un petit nuage est apparu dans le ciel bleu du commencement. Il est monté tout haut dans le ciel pour tout admirer.

Et voilà qu’après une toute grosse pluie, les couleurs se sont donné le plaisir de se rassembler et de former ensemble un immense et merveilleux arc dans le ciel… Plus loin, petit nuage a rencontré une colombe, la colombe de la paix sur la terre, pour hier, aujourd’hui et demain…


Le voilà au-dessus d’un désert, le petit nuage. Et dans cet immense vide, une petite fleur qui se dessèche, et qui supplie : « Donne-moi un peu de ton eau ! » La tristesse envahit petit nuage et son cœur se met à pleurer : IL DONNE TOUTE SON EAU A LA FLEUR…, et disparaît ! et dans les rayons du soleil il devient lui-même cet ARC-EN-CIEL qu’il a tant aimé voir. Petit nuage, signe d’ALLIANCE !

Jésus a dit : « Si vous ne devenez pas comme des enfants vous n’y comprendrez rien à mon Royaume, vous n’y entrerez pas ! »

Nous y sommes entrés, ce 31 mars, avec et grâce à de nombreux enfants !

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HANNUT:

Quelques photos de la Confirmation.

C’était le 8 février 2018, nos jeunes étaient confirmés par Monseigneur Jean-Pierre Delville. Voici quelques photos de la célébration:

LIEGE:

Pour une catéchèse renouvelée.

C’était le vendredi 16 mars à 20h, à la Cathédrale Saint Paul à Liège : dans une célébration solennelle, liturgique, ludique… Monseigneur Jean-Pierre Delville, en mitre et crosse en main, a proclamé et signé la charte de la « Catéchèse rénovée ».

La catéchèse comme un arbre, qui se veut être vivant et porter des fruits. Un arbre qui rêve de s’enraciner dans la communauté chrétienne, et non pas se contenter de s’occuper d’enfants et de jeunes. C’est prévu dans la branche C1 de l’arbre que vous découvrez au dos de cette page.

C’est là la grande nouveauté de ce projet catéchétique : le rêve d’enraciner toutes les catéchèses (Première Communion, Profession de Foi et Confirmation) dans la vie pastorale des communautés chrétiennes.

Concrètement :

« Chaque Unité Pastorale (chez nous les 18 paroisses anciennes) organise pour le moins trois catéchèses communautaires par an, où tous, adultes, jeunes et enfants sont invités. Ces assemblées sont de préférence liées à l’eucharistie dominicale ».

Le souci pastoral de ces catéchèses, pour « nous les anciens » est clair : « notre » foi s’enracinait au cœur de notre famille, où nous avions appris « les prières » et les données fondamentales de notre religion, avant d’avoir contact avec l’école ou la paroisse. Peu à peu cet enracinement s’est perdu. Comment un enfant peut-il « prendre vraiment au sérieux » ce que lui enseigne la catéchèse ou le cours de religion, s’il n’en trouve même pas un écho « chez papa et maman » (parfois, bien au contraire !)… N’est-ce pas là rêver que ce bel « arbre catéchétique » grandisse et porte des fruits… sans racines ?

Quant au parcours traditionnel des catéchèses, il n’y a pas de changement fondamental : Première Communion – Profession de Foi – Confirmation (en gros : 8 ans, 12 ans, 16/47 ans). Disons-le : à notre grande satisfaction ! La crainte étant que, comme dans les diocèses environnants, les enfants allaient recevoir le Sacrement de Confirmation à l’âge de 12 ans !

Or, depuis quelques années, un certain nombre, - pour ne pas dire un nombre certain – de nos enfants continuent à cheminer après leur Profession de foi pendant cinq ans. Les ados aiment se retrouver entre copains et copines, pour le sport, la musique… Pourquoi pas pour leur foi en Jésus-Christ, son message de paix et d’amour, de « liberté, d’égalité et de fraternité ». Le monde dans lequel ils sont nés, dans lequel ils sont « condamné(e)s » à grandir, n’a pas d’avenir en dehors de cet idéal profondément humain. Jésus n’est pas venu pour nous détourner de l’homme ; il est venu pour devenir homme, tourné vers les autres, tourné vers son Père…, pour un avenir sur terre et dans le ciel !

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ABOLENS et LENS-SAINT-REMY:

Un amour sans frontières.

Dans « la région d’où je viens », on appelait cette frontière : « le mur de chicons » ! Un « mur » plutôt appétissant, attrayant de part et

d’autre… ; quand je pense aux chicons dans ma cave et qui font tant de plaisir autour d’eux, on ne peut pas s’empêcher de penser à la pomme du paradis… Mais là, c’est le diable – celui qui divise – qui faisait de doux yeux à Eve pour qu’elle partage sa pomme avec son Adam… pour le malheur de toute l’humanité.

Du côté des « chicons », c’était plutôt Cupidon, avec son arc et ses flèches, qui visait non pas le malheur mais bien plutôt le bonheur, celui qui naît de l’union, de l’amour. Et cet heureux évènement ne remonte pas aux calendes grecques, mais plutôt à une cinquantaine d’années, il y a cinquante ans tout rond, le 4 avril 1968.

Mais avant de révéler les noms de cette « Eve » et cet « Adam », contemporains, il est normal de vous révéler, à vous qui habitez la Hesbaye profonde, par où passe cette frontière, où se dresse ce « mur de chicons ». C’est entre Cras-Avernas et Montenaken, tout simplement. Nous pouvons supposer que depuis toujours les « oui » l’ont traversé pour dire des « ja » de l’autre côté, des « ja » pour dire « oui » de notre côté. Il faudrait adopter définitivement l’appellation « mur de chicons », justement à cause de leur côté attirant, appétissant…

De notre côté, c’est à Abolens que la flèche de Cupidon a frappé, irrésistiblement, en plein cœur, Monsieur Guy Lisein, de l’autre celui de Madame Flora Lemache. Guy a traversé la frontière pour dire « ja ». Et ce mélange du « ja-oui », voilà qu’il tient déjà depuis 50 années et s’est coloré d’or. Le journal paroissial se joint à la communauté d’Abolens, à leurs proches et à leurs amis pour les meilleurs vœux de bonheur… et d’avenir.

Nous prenons part aussi à leur peine de ne pas avoir pu fêter ce bonheur, comme il se doit, dans « un repas de noces » qui était tout préparé ! Jésus n’aurait sûrement pas dû y passer pour changer de l’eau en vin.

A nos meilleurs vœux de bonheur nous joignons des vœux de bonne santé !

* * *

Nos meilleurs vœux de bonheur prennent aussi la direction de la rue Gilot à Lens-Saint-Remy. Ce n’est pas en ce fameux « mai 68 »,

mais le 13 avril 68 que Madame Magui Masset a dit oui à Monsieur Daniel Debruyn, un « oui » pour la vie. Comme quoi le chiffre « 13 » peut-être le signe et la source d’un bonheur durable. Bons vœux ! bonne fête !

SECTEUR DE LENS-SAINT-REMY:

« Tu fleuris !!! »

Incroyable ! après la période de froid, de gel que nous venons de connaître !... Quand je suis allé dans mon jardin pour couper des branches de buis pour la célébration des Rameaux. Ce buisson, qui ne se fait pas remarquer pendant toute l’année – il se contente tout

simplement « d’être là », tout en sachant qu’une fois par an son heure viendra.L’heure où un certain nombre de ses branches vont aller « pratiquer » dans les églises : en bouquet, en sachet plastique, en panier… Habituées à l’eau de pluie, elles vont se réjouir de cette chance d’être aspergées d’eau bénite !

Et puis « où t’en vas-tu, brin de buis ? où termines-tu ta vie ? » Ma mère en mettait un brin derrière les bras de Jésus crucifié, à la maison ; ou même dans le premier sillon du champ de pommes de terre…, pour que la récolte soit bonne. Ce qui était nécessaire du temps de la pauvreté, de la guerre et des longs hivers, pour cette famille de six enfants…

« Tu étais signe de « bénédiction », signe de la bonté, de la bienveillance de Dieu, pour toute une année… selon la foi de ma mère ! Merci ! »

Ici, en Hesbaye profonde j’ai découvert la coutume de porter le buis au cimetière, sur les tombes…

« N’es-tu pas le signe qui nous dit que la vie est plus forte que la mort ? que l’hiver est impuissant devant toi, qui gardes toujours ta couleur verte, la couleur de l’ESPERANCE ! Ne fleuris-tu pas au bon moment, au début de cette semaine que nous disons SAINTE ? où nous souvenons-nous de la souffrance, de la mort et de la RESURRECTION de Jésus ? Je me demande si je ne vais pas porter trois buis sur le cimetière de Lens-Saint-Remy où reposent trois curés qui ont proclamé cette Bonne Nouvelle dans cette paroisse ?

J. Lindeman 1881-1897

N. Lechanteur 1897-1913

G Waeckens 1965-1979


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Lens-Saint-Remy:

« Je t’ai visité…

… à « Joseph Wauters » !

Dans les « libres propos pastoraux », j’ai été tellement bavard que je dois les faire déborder jusque dans cette « page verte ».

Parce que la question a été posée, concernant la Clinique « Au Bois de l’Abbaye » (ex-Joseph Wauters) et des malades qui y sont soigné(e)s. La réponse : « Ils peuvent faire appel à l’aumônière et à son équipe ! » Il suffit d’y demander son n° de GSM et de l’appeler.

Cette ouverture à l’autre Clinique donne plus de force, d’insistance à l’espérance de cette Equipe de susciter des « vocations » d’auxiliaires (au masculin comme au féminin). Pour nos sept communautés, voilà une occasion en plus pour « rayonner » au-delà de nos limites. Nous avons toujours vécu dans l’ouverture vers « Hannut », même lorsque ce doyenné s’était agrandi au-delà de Braives jusqu’à Couthuin.

C’est à Avin qu’est née notre Equipe de deuil, pour assurer les veillées de prières d’abord, pour accueillir ensuite nos 18 communautés actuelles au Cercle paroissial pour ouvrir son engagement aux célébrations des funérailles.

Lors de cette réunion de l’Equipe de l’aumônerie avec notre Equipe pastorale et notre Equipe de deuil, il a été question d’aider les communautés de Waremme à constituer ou faire progresser des Equipes de deuil, de partager nos expériences. Nous sommes prêts à collaborer, mais sans « vouloir marcher sur leurs platte-bandes ».

J’ai été heureux d’entendre la réponse à une de mes questions : « Y a-t-il la possibilité que des aumônièr(e)s laïques puissent donner un jour le SACREMENT DES MALADES ? » Apparemment d’autres prêtres et laïcs posent la même question. C’est un début… « On » en parle…

Tout comme cette rencontre que nous venons de vivre est peut-être « un début »… Le Journal paroissial « en parle » déjà !...

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HANNUT:

"JE VOUS VEUX DU BIEN!"

N’est-ce pas la définition d’un(e) « bénévole » ?... le « vous » étant un pronom pluriel, et singulier-de-politesse. Nous les rencontrons dans les grands domaines de la vie paroissiale.

 La vie liturgique, pour vivre a besoin, pour commencer, d’un sacristain, d’une sacristine, de quelqu’un(e) ou d’un groupe qui s’occupe des chants… Une merveille chez nous : les deux membres de l’Equipe de deuil présents aux célébrations des funérailles.

 La catéchèse pour la Première Communion, la Profession de Foi et, à Hannut, pour le cheminemant vers la Confirmation. Chez nous, surtout un « moteur-à-quatre-temps », très puissant et qui sait se faire aider par les parents des enfants.

 La vie caritative avec les visiteuses des malades, l’Equipe de deuil en soutien aux familles…

Cette énumération ne se veut absolument pas exhaustive, elle veut tout simplement donner une image concrète d’un(e) bénévole… Il y en a bien sûr d’autres.

D’autres pour faire nombre à la réunion annuelle au Foyer Saint Christophe à Hannut. A 200 invitations lancées, près de 150 ont répondu présents ! Les flocons de neige du soir ont dû en « refroidir » quelques-un(e)s. Les « vides » qu’ils ont laissés ont facilité la circulation, les contacts les uns avec les autres.

Cette rencontre n’est pas vécue comme une « réunion de travail » mais plutôt comme une rencontre amicale entre bénévoles des 18 paroisses, une occasion pour faire connaissance, pour créer ou renforcer des liens d’amitié d’un bout à l’autre de notre Unité pastorale.

« Je ne vous appelle plus « serviteurs » mais « amis » ! »: il était là avec nous, invisible, mais heureux de vous voir si bien ensemble, d’autant plus qu’il y avait à boire et à manger comme aux noces de Cana…, assez pour qu’il n’ait même pas besoin de faire un miracle.

Des échos comme « à refaire » ou « cela devrait devenir une tradition » sont déjà comme une promesse pour l’année prochaine.

Etre bénévole veut dire aussi : « Je veux bien ! »

Nous l’avons chanté huit fois (8x) à la messe des familles dans l’église de Blehen.

« Nous marchons vers ton autel…

Donne-nous de partager…

Nous chantons ton nom… »

Le nous comme une même famille, comme un seul corps aux membres différents, comme une vigne aux multiples sarments…

Et celui qui nous rassemblait, c’est Jésus qui est venu nous dire que nous pouvons appeler Dieu « Notre Père » !

Nous avons tous commencé par naître dans une famille : nous étions attendus dès le ventre de notre maman. Nous ne savions pas encore parler, mais par tout notre être nous disions oui à nos parents, à nos frères et sœurs, nos mamys et papys, à un tas d’autres de nos proches… Dès le début de notre vie, il y a des NOUS !... je deviens membre d’une famille. C’est merveilleux !

Mais nos parents ont voulu que nous entrions dans un NOUS plus grand encore : ils nous ont fait baptiser dans la foi que nous ne sommes pas seulement enfants de papa et de maman, mais aussi enfants de Dieu. Cela aussi c’est merveilleux !


Blehen:

"NOUS!"

Saint Paul l’a dit à sa manière : nous sommes membres d’un même corps, chacun avec sa place et son rôle à jouer ; et c’est Jésus qui en est la tête. Jésus lui-même nous a raconté la Parabole de la Vigne : c’est lui qui est le tronc, enraciné dans la terre et nous sommes les sarments qui nous nourrissons de sa vie.

Or les bébés ont grandi et se sont mis a parler ; ils ont appris à dire « OUI » par eux-mêmes au « NOUS » dans lesquels la vie les fait entrer.

Il y avait là, à Blehen, les enfants qui se préparent à la Première Communion, et qui dans quelques mois vont dire « AMEN ! » quand le prêtre mettra dans leur main le CORPS du Christ…

Il y avait des enfants qui se préparent à la Profession de Foi, qui partiront en retraite à Remersdael ; là ils trouveront des mots à eux, pour dire le OUI que leurs parents ont dit à Dieu, le jour de leur Baptême.

C’est le même OUI que les onze jeunes de 16/17 ans ont dit, il y a quelques semaines, lors de la Confirmation, quand notre évêque a marqué leur front d’une croix d’huile : « Sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu ! »

Nos enfants, nos jeunes qui disent OUI au rêve de Dieu, que Jésus a exprimé dans sa prière finale :

« Que tous soient un, comme nous, Père, toi en moi et moi en toi ! »

Nous sommes créés à l’image de ce Dieu-là !

C’est merveilleux !

Secteur Lens-Saint-Remy:

CINQ ANS … de cheminement !!!

Quand il y a « un certain temps déjà » des animateurs et-trices du côté de Hannut et le Père Pierre Vandormael ont proposé aux enfants qui venaient de vivre leur Profession de Foi CINQ ANS… de cheminement, les jeunes et peut-être davantage les parents ont été effrayés par ce chiffre « énorme » !

Maintenant il faut manifestement lire ce titre autrement :

« Cinq années… de CHEMINEMENT, de RENCONTRES mensuelles. »

Les jeunes aiment ça, se rencontrer pour faire et vivre des « trucs » ensemble dans le domaine du sport, de la musique, de « l’être ensemble »… de l’engagement-pour-les-autres (en Afrique, en Asie, en Amérique latine…) et aussi POUR LA FOI !

Voici le compte-rendu de la retraite que ces jeunes « chemineurs et –neuses » viennent de vivre avec enthousiasme chez les Religieuses de Ave-et-Auffe. C’est pas triste !... franchement !...

ECHOS D'UN TEMPS FORT AVEC LES JEUNES

Il pleuvait au départ... il n'a pas cessé de pleuvoir sur place et au retour, il neigeait. Mais qu'importe! Au départ, il y avait de l'enthousiasme, de l'amitié, beaucoup de bonne humeur. Pendant le séjour : mêmes ingrédients avec en plus de la réflexion, des partages, des fou-rires, du respect, des temps de prière, des temps de silence, beaucoup de sympathie et d'amitié. Et tout au long du retour : des rires heureux, des chants et des mercis. Accompagnés de 5 animateurs, ils étaient 44 inscrits pour vivre cette retraite à Ave-et-Auffe. Quarante-quatre jeunes entre 12/13 ans et 18 ans. Parmi ces 44 jeunes, 27 venaient du « secteur de Lens St.Remy » !

Comme pour les rencontres mensuelles de cheminement, nous avons fonctionné en deux groupes : d'une part les futurs confirmés (16-18 ans) et d'autre part les plus jeunes, avec des animations différentes, des temps de prière, repas, vaisselles et temps libres en commun. Pour les animateurs, un vrai bonheur de constater la cordialité, les liens qui s'établissent, le respect et la confiance partagée dans les moments de prière... Quel potentiel, quelle soif de recherche de sens et de vérité chez ces jeunes ! Et quel besoin ils ont de sentir leurs parents, grands-parents à leurs côtés !

Ils ne sont pas nombreux aux célébrations dominicales, c'est vrai. Mais Dieu tient une grande place dans leur vie. L'équipe des animateurs est intimement persuadée qu'un cheminement chrétien en groupe est pour ces jeunes une manière essentielle de nourrir, d'approfondir leur foi, d'oser en parler et petit à petit, de prendre des engagements. Les meilleurs interlocuteurs pour vous parler du cheminement ou de la retraite sont les jeunes eux-mêmes :

Les 12/15 ans : Clément Antoine, Emilie Hella, Hugo Denis, Flore Salmon de Lens St.Remy. Lucie d'Oultremont et Chila Jaosily de Villers. Victoria Geuens de Darion, Célia Hérion de Berloz, Arthur Peetermans de Geer, Laure De Voght de Blehen, Joachim Abeloos de Trognée, Juan Vercruysse, Eléa Mikes, Lucie Lurquin et Linsay Cliquennois de Cras- Avernas.

Les 16/18 ans du secteur qui seront confirmés le 4 février à 1OH3O à Hannut : Auriane Poncelet, Elise Vercruysse, Simon Mikes et Flavia Feier de Cras-Avernas. Robin De Voght de Blehen. Guillaume Abeloos de Trognée. Guillaume Blaise et Maximilien Sacré de Villers-le-Peuplier. Camille Peetermans de Geer. Lisa Dejonghe et Antoine Denis de Lens St.Remy.

Parmi ces « grands », plusieurs demandent à poursuivre au-delà de la Confirmation. Et nous sommes partants pour poursuivre l'aventure avec eux. Mille mercis à vous tous, les jeunes !

Pour l'équipe des animateurs : Bernadette Goessens

Au bout de ce compte-rendu, cette Bonne Nouvelle :

« Parmi ces « grands », plusieurs demandent à poursuivre !!! (au-delà des CINQ ANS) !!!... » à se rencontrer et à s’engager.

Ainsi certain(e)s ont déjà participé au Triduum des malades à Banneux, ont aidé les personnes âgées lors des messes mensuelles à la Tonnelle et aux Loriers, pendant les vacances ; des plus jeunes aussi sont venus prêter main forte lors des heures de Caté de Première Communion ou de Profession de Foi… A nous – l’Equipe pastorale, le CUP… et les autres Conseils et Equipes pastorales à leur proposer des possibilités d’engagements…, à leur trouver des chemins vers cette « périphérie » de notre pape François !

Alleluia !

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Blehen:

« Je ferai de vous

des pêcheurs d’hommes ! »

(Jésus)

Ce n’est pas près de la mer de Galilée que Jésus a prononcé cette Parole, mais, le 21 janvier dernier, à l’église de Blehen ; une églisetoute étonnée d’être « pleine » jusqu’au fond du chœur, pleine et multicolore. En fait ce « phénomène » se renouvelle chaque année depuis plus de 40 ans (pour moi-même pour la trentième fois !). Les moines (une vingtaine et deux novices) fêtent leur Saint Antoine et invitent des Confréries venues de tous côtés, même de France… et du Canada !

Que les membres des « Confréries » soient des « pêcheurs d’hommes » (et de femmes, bien sûr !), c’est leur nom qui l’indique. La MER dans la Bible est symbole du MAL, et le mal pour un DIEU-AMOUR, c’est le manque d’amour, le manque de fraternité.

A Blehen, la Confrérie vit cette mission de « pêcheurs » pendant toute l’année, dans la concorde et la convivialité, dans une République dont la devise est « Liberté-Egalité-Fraternité ». Et cette année encore, la fraternité s’est exprimée une nouvelle fois dans la vente aux enchères d’une tête de cochon pour une « bonne œuvre ».

L’« entreprise Matheline » a « immortalisé » (si on peut dire) l’évènement par une barque entoure d’une vingtaine de poissons… en massepain (à manger par les moines pour devenir « pêcheurs »)… Mais la nouveauté cette année : vu l’indisponibilité de la salle la Concorde, le Chapitre de la

Confrérie a eu lieu dans l’église ! Pour certains, peut-être, scandale ? Pour Jésus ?... une aubaine, non !? Qu’est-ce qu’il doit s’ennuyer dans cette belle église… vide, lui qui était habitué aux foules. Un « péché » ?... Il dirait : « Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs ! »

On y a bu et mangé…, même de la cochonnaille et de la tripaille ! Son premier miracle chez Saint Jean,

c’était lors d’un repas de mariage. On n’y a sûrement pas mangé de la viande de cochon, mais on y a bu beaucoup de vin, 600 litres du meilleur cru !

Mais ce que Jésus a sûrement bien apprécié, c’est l’esprit fraternel, la bonhommie, la joie qui est la marque de cette fête ; et tout le dévouement des moines, des dames auxiliaires et toutes les autres personnes qui la rendent possible, d’une année à l’autre.

Nous souhaitons une bonne fête à ces

« pêcheurs et pêcheuses d’hommes »

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Abolens:

C’était « royal ».

Le 6 janvier, les Rois Mages étaient déjà partis de chez eux « par un autre chemin » pour ne pas jouer aux « informateurs » pour Hérode qui voulait tout sauf adorer ce « roi des Juifs » qui était né à l’insu de « tout Jérusalem » politique et religieux.

Ce que les Rois Mages ignoraient, c’est que des siècles après eux, nous allions pouvoir les faire revenir n’importe où, sans étoile, grâce à une simple galette et … une fève !... qui d’ailleurs n’est pratiquement jamais plus une fève…

Ainsi à Abolens, le dimanche 14 janvier. L’enfant Jésus est déjà revenu de sa fuite en Egypte, est devenu charpentier à Nazareth, qu’il vient de quitter pour se faire baptiser par son cousin Jean-Baptiste, et appeler ses premiers disciples.

Tous ces va-et-vient ne nous ont pas empêchés, à la fin de la messe, de chanter de tout cœur :

« A l’Orient l’étoile a paru

pour annoncer que le Christ est venu.

Dès qu’ils l’ont appris,

les rois sont partis… »

Nous, nous sommes partis dans la pièce à côté où nous attendaient trois de ces fameuses galettes. En voici le résultat :

Remarquez que « le sort » a voulu se montrer moderne : un des trois rois est une reine (mais nettement plus petite que les rois !) Remarquez aussi qu’un des rois porte sa couronne un peu de travers ( ? à cause du verre de l’amitié ?)… Après nous aussi « nous sommes partis »… chez nous.

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Secteur Lens-Saint-Remy:

NOËL

familièrement dans nos sept communautés et au-delà, auprès des 4x20 dans nos villages et nos « compatriotes » dans les Maisons de repos. Pas loin de 200 « bottes » sont nées au cours de toute l’année, des bottes toutes rouges, « noëllement » ornées, toutes différentes l’une de l’autre !... de par ces ornements, mises au monde, « familièrement » par des tas de mains découpantes, collantes, collectionnantes… ; par le curé « cocacolique » (deux sacs et un tiers de bouteilles !)… ; avec des sachets de truffes Matheline, « affreuses » parce que si vous en mangez une, vous avez envie de vider tout le sachet !.. (c’est l’histoire du paradis, où la femme a fini par « corrompre » son homme, sauf que là, c’était avec une pomme : « La femme vit que l’arbre était bon à manger, séduisant à regarder… Elle en prit un fruit dont elle mangea, elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea ! » Evidemment !... cela aurait « botté » aussi avec ces truffes !) « Familièrement » distribuées, ces bottes par une équipe de bénévoles de « visiteurs et de visiteuses » qui s’étaient réunis au Cercle paroissial le 12 décembre autour d’une tasse de café, des tartes, du gâteau… pour créer des liens entre eux et repartir, chacun(e) de son côté avec cette multitude de « bottes ». « Créer des liens » et les entretenir, l’idée du Renard à la recherche de l’amitié du Petit Prince. « Eh bien ! Monsieur le Renard, cette idée vient une nouvelle fois de se réaliser autour de la Fête de Noël, pour la plus grande joie de toutes ces mains, celles qui ont mis au monde ces « bottes », celles qui les ont portées et celles qui les ont reçues. Et déjà, Monsieur le Renard, il y a une idée pour l’année prochaine ! » Un grand merci dans toutes les directions… et particulièrement à « celle qui tape » ce que je viens d’écrire sur un bout de papier… Donc à l’année prochaine !

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Caté Lens-Saint-Remy:

Je NAIS « lumière »…

et je peux RESTER « lumière » ! (l’enfant)

Quelle merveilleuse « profession de foi » !... en la vie, en l’avenir. La naissance d’un enfant (désiré) est un véritable événement de LUMIERE pour toute la famille et les amis. On ne manquera pas d’aller « voir le bébé » ! (malheureusement, il n’y a que le bébé qui ne le sait pas ce jour-là ! Moi, en tout cas, je n’en ai aucun souvenir ; par contre, il me semble qu’il y a encore du « lumineux » en moi…)

Les enfants, que nous appelons « les enfants de la « Profession de foi » justement, se sont penchés sur cette bonne nouvelle de la LUMIERE.

Au mois d’octobre, ils sont partis à Tremolo, à la rencontre du Père Damien ; à la fin du mois, à Jupille, à la rencontre de Moïse ! Tous les deux des « lumières » : l’un pour son peuple retenu en esclavage en Egypte, l’autre pour des lépreux, parqués sur une île. Ça saute aux yeux ; deux « lumières »envoyées au cœur de ténèbres affreuses…

« Envoyées » par ce Dieu qui est aussi notre Dieu et qui a créé la LUMIERE.

« Que la lumière soit ! »…

et la lumière fut.

Longtemps après, longtemps après il nous a envoyé son Fils pour nous dire ;

« Vous êtes la lumière du monde. »

Nos enfants, au Caté, se sont penchés sur cette mission. Bien sûr : ils ne se sont pas pris pour Moïse ou le Père Damien avec leurs talents extraordinaires.

En équipe, et sur papier jaune, ils se sont posé la question : « Comment puis-je être lumière là où je vis ? » Sur du papier grisâtre : « Comment puis-je être ténèbre ? » (Curieusement, dans une équipe : 6 jaunes contre 10 gris !!!)

Cras-Avernas:

« C’est incroyable !... »

J’avoue que voilà le début de mon homélie lors de la célébration de la naissance de Jésus, ce 24 décembre, à l’église de Cras-Avernas. J’avoue aussi que j’avais compté les chaises quand elles étaient encore vides : près de 300 !...

Mais « mon regard » portait plus loin, jusqu’au bout du monde. Je crois que c’est RTL qui, le lendemain, a parlé de plus d’un milliard de chrétiens qui ont fêté Noël d’un bout du monde à l’autre, dans presque toutes les langues de la terre. J’ai rappelé aussi que le Père Gorissen et moi, nous avons fêté cette naissance jusqu’au fond de la brousse du Congo… (entre parenthèses : je connais d’autres chiffres, en dehors de ette fête, ceux d’une petite plaquette que l’on m’a recommandé de lire. Elle parle de la France : 58% de Français(es) se disent catholiques ; 5% viennent encore s’asseoir sur les chaises d’église, c’est un regard européen ; mais si l’Europe a été missionnaire pendant des siècles, elle n’est plus le centre de notre monde… On a envie de dire : « Tant pis pour elle, si elle n’est plus chrétienne ! »…)

Car dans cette église de Cras-Avernas, il y avait beaucoup d’enfants !... qui avec beaucoup d’enthousiasme et d’émerveillement ont « joué » ou vécu la naissance de cet enfant Jésus ; naissance que le prophète Isaïe avait annoncée 500 années d’avance, et qui s’est réalisée il y a plus de 2000 ans…

« Oui ! c’est incroyable ! »…

Quand il aura grandi, il dira : « Laissez venir à moi les enfants, ne les empêchez pas… ! » et à Pierre, Jacques et Jean…, aux adultes : « Celui qui n’accueille pas le Royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas ! »

L’enfant, n’est-il pas spontanément, fondamentalement, un « être qui croit », qui fait confiance, qui aime et se laisser aimer ? un être ouvert aux autres, à ce qui arrive, même si cela les dépasse. Il ne croit pas d’abord à Saint Nicolas, ni au Père Noël, mais à l’amour de son papa, de sa maman et de tous ces autres qui ont attendu sa « venue au monde » dans la joie.

Le Fils de Dieu a voulu faire la même expérience « émerveillante » (comme le dit notre roi) : non pas venir en puissance, mais, comme nous dans une famille, dans une communauté villageoise. Il a tellement aimé cette vie-là, que « pour nous sauver », il a voulu la vivre pendant une trentaine d’années !

Pour ensuite parcourir nos routes pour nous convaincre que notre bonheur est du côté de l’amour… parce que le Dieu qu’il nous a révélé EST AMOUR, est NOTRE PERE et que nous sommes ses enfants.

Il nous a révélé que Noël « c’est chaque jour, c’est là où l’on s’aime. »

« Celui qui aime est né de Dieu, celui qui aime est enfant de Dieu » !

Il avait raison, Jésus : « Si vous ne devenez pas (vous les adulte) comme des enfants, vous n’y comprendrez jamais rien…

Nous avons terminé l’homélie de Noël par notre « hymne national » :

« Tu es là au cœur de nos vies,

et c’est toi qui nous fais vivre,

bien-vivant, ô Jésus Christ ! »

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Secteur Lens-Saint-Remy:

« Ça me botte ! »

C’est dans le dictionnaire !... et veut dire, familièrement : « ça me convient, ça me plaît ! » Eh bien ! autour de la Fête de Noël, « ça a botté »

A la « messe des familles » à Abolens, le lendemain, « Jésus » est venu leur rappeler (et à tous les grands qui les accompagnaient) les talents-de-base que notre bon Dieu a donné à chacun, chacune : les jambes, les mains, les yeux, les oreilles, la bouche…, tous les cinq branchés sur notre cœur, qui nous a été donné pour AIMER ! Je suppose que très peu d’enfants vont lire cet « article ». Vous qui le lisez, je vous invite à prendre une feuille jaune pour noter toutes les fois où vous avez été et êtes encore « lumière », en faisant fructifier tout simplement ces « talents-de-base »… J’en ai parlé aux LORIERS, et une voix m’est parvenue dans le brouhaha :

« Que c’est réconfortant ! »

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Villers-le-Peuplier et Trognée:

« Froidement !... »

Décembre ! Ce mois de l’année où le froid s’installe, où les feuilles tombent et les champs se vident… Un mois où le soleil se fait rare, où l’on s’habille chaudement, en sombre, en noir… Un mois pour rêver au printemps, à la renaissance de la vie…

Or c’est au cœur de la « sombreté » et du froid de ce mois que Dieu s’est fait homme ! … petit enfant… dans une étable ! Brrrr ! Le Dieu d’AMOUR !

Mais justement : quel message ! L’amour ne craint pas le froid, ni la « sombreté », ni du côté de Dieu, ni du côté des hommes. Comme une preuve que nous sommes créés « à l’image et à la ressemblance de ce Dieu-là » !

Une autre preuve – double celle-là – que l’amour peut se vivre « froidement », c’est que ce mois-ci nous pouvons fêter les cinquante années de mariage de

deux couples, les NOCES D’OR ! La preuve : Nous tenons à remercier et à féliciter Madame Madeleine Mombaerts et Monsieur Georges Bronkart de Villers-le-Peuplier et Madame Monique Puffet et Monsieur Guy Germys de Trognée pour nous montrer que « l’amour est vraiment plus fort que… le froid ! » Et nous leur souhaitons que ça dure, ça dure, dure….

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Collecte pour« les Amis de Bondo-Mulo. »

La collecte de la Toussaint dans nos sept villages, pour l’œuvre « LES AMIS DE BONDO-MULO » a rapporté la belle somme de 688,60 euros.

Tout cet argent est utilisé pour soutenir les projets de nos confrères Croisiers au Congo. En leur nom : « AKSANTI SANA – MERCI BEAUCOUP » pour votre générosité !

Père Pol Gorissen

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JUPILLE:

Moïse Travel : une autre façon de voyager !

Samedi 21 octobre, une équipe du diocèse de Liège a organisé une journée sur Moïse. Les enfants se préparant à la profession de foi y étaient conviés, en famille ou avec l’équipe caté. Nous nous sommes donc rendus à Jupille pour une journée riche en découvertes. La journée a commencé vers 10h et se terminait à 16h. Durant ces 6 heures, les enfants de la profession de foi étaient divisés en petits groupes, afin de pouvoir mieux participer aux activités. Elles étaient en grand nombre et fortement diversifiées. On pouvait bricoler, prier, chanter, s’exprimer sur l’histoire de Moïse, découvrir cette histoire et rencontrer des personnes nous faisant part d’une expérience personnelle avec Dieu. Chaque activité nous apprenait d’une manière différente une partie de la vie de ce personnage. Les enfants ont pu alors se rendre compte qu’il y avait beaucoup de croyants réunis à cette journée « Cat’ensemble ». Près de 1200 jeunes se sont réunis. Lors de la journée, nous avions une activité « incontournable ». Tous les enfants ont dû passer à cette activité et choisir un dessin représentant un moyen de transport. A la fin, tous les moyens de transports étaient assemblés et cela représentait un grand peuple qui avançait, plus ou moins vite, vers cette terre promise. Malgré une météo moyenne, la pluie n’est pas trop apparue. Les enfants ont pu profiter de cette journée pour connaitre Moïse et apprendre à se connaitre entre eux et eux-mêmes. Sur tout le site résonnaient musique et rires d’enfants, qui mettaient de la joie dans nos cœurs ! Nous avons TOUS appris une danse, que nous avons reproduite à la fin de la journée. L’évêque est venu pour partager et pour nous rappeler que nous venions tous d’endroits différents, comme Moïse avait réunis des peuples vers la liberté. Dieu était partout avec nous. Comme il a fait alliance avec Moïse, Dieu invite chacun d’entre nous à faire alliance avec lui. Dieu nous accompagne, nous aide à travers les difficultés, nous soutient mais surtout nous réunit et nous permet de passer une journée riche en souvenirs et en partage. Nous avons grandi dans notre foi. Cette journée n’est pas prête d’être oubliée !

À peine remontés dans le car, les enfants ont donné un ressenti et les notes de la journée frôlaient le maximum de points ! C’est en chanson tout au long du trajet que notre journée a pris fin… pour un repos bien mérité !

JUPILLE et TROGNEE:

C'était "super-méga-giga-cool!"

C’était sûrement ainsi dans le car-du-retour : la joie, le bonheur d’avoir vécu, en équipes, au milieu de plus d’un millier d’autres enfants, entourés de plus d’une dizaine d’accompagnant(e)s, jeunes et « vieux », … la joie d’avoir vécu une journée pleine d’amitié, de rencontres, d’informations… cette joie a éclaté, a « fait du bruit » de Jupille à Lens-Saint-Remy !...

Le matin, au départ, cette joie était encore un peu endormie, tant du côté des enfants (34 je crois) que des parents : un départ vers l’inconnu, vers une nouvelle aventure.

Notez bien que – dans le temps – nous avions déjà participé, avec les enfants qui se préparent à la Profession de Foi à ces « giga »-rassemblements. Nous avions même participé à son organisation, ici à Hannut, au Marché Couvert, avec une nuée de volontaires de nos sept communautés… Nous sommes revenus de Jupille, heureux d’avoir « repris le train » qui, après un certain temps d’arrêt, s’était remis en marche…

Pendant toute cette journée, nous avons suivi… Moïse ! Vous savez…, celui que sa maman avait mis dans un couffin, enduit de goudron, déposé dans le Nil où la fille du pharaon l’a découvert, « adopté » et fait de lui « l’hébreu » un prince « égyptien ». Quand un jour Moïse a vu qu’un de ses congénères était maltraité, son cœur d’hébreu n’a fait qu’un tour… et il a tué l’égyptien !

Fini la belle vie princière…, et fuite au désert… où il a fini par se marier… fini par être… le gardien des moutons de son beau-père !!!

Eh bien : c’est là que Dieu a été le chercher, pour le renvoyer en Egypte pour libérer son peuple de la cruauté de pharaon. Je l’ai vu, de mes yeux vu, ce pharaon et sa cruauté. Il avait les traits… Pierre Vandormael, le curé voisin ! S’il traite ainsi ses paroissiens, ce n’est pas un Catécadeau !

Mais Moïse était le plus fort… avec son bâton, qui savait se changer en serpent, fendre la Mer Rouge en deux parts, faire sortir de l’eau d’un rocher !... Ce bâton, qui au fond était le SIGNE DE LA PRESENCE DE DIEU… dans toute cette belle histoire du peuple de Dieu… que nous sommes aujourd’hui !... chez nous !

Car de Jupille…, nous sommes revenus… à Trognée, le lendemain de ce samedi merveilleux, pour la « messe des familles ». La chorale SWINOUPARTOU remplaçait TOTEM qui nous a fait danser à Jupille. Nous nous sommes identifiés à une scie sciante, un marteau tapant, des clous piquants, un rabot rabotant, une râpe râpante… mais qu’un menuisier… de Nazareth a pris en main pour fabriquer un berceau !... nous étions comme un tas de briques, traînant par là… pour construire ensemble une cathédrale !... Et comme signe que « le menuisier de Nazareth » était vraiment avec nous, nous avons apporté non pas un bâton, mais du pain et du vin… pour vivre « en communion » avec lui et les uns avec les autres ! Ça ! c’est vraiment « super-mega-giga-cool ! »

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Lens-Saint-Remy:

Grandir dans la foi : une nouvelle aventure !

Ce samedi 14 octobre, une nouvelle aventure a commencé pour les enfants dans l’attente de leur profession de foi. Ce groupe s’appellera « Grandir dans la

foi ».Un nouveau projet est né concernant la catéchèse : comme on le sait, les enfants qui ont vécu leur première communion et qui n’ont pas encore l’âge de vivre leur profession de foi doivent attendre pendant 2 ans pour pouvoir reprendre leur cheminement avec Jésus. De plus, la catéchèse est avant tout un lieu de rencontre. Avec Dieu, mais aussi avec ses copains et copines! C’est pourquoi, nous avons décidé de proposer 2 réunions par an, afin de se retrouver, de garder le lien avec les autres et même d’en créer de nouveaux. L’autre but bien sûr étant d’apprendre à mieux connaître Jésus et de ne pas oublier ce que l’on a appris sur lui à l’occasion de la 1e communion.

Le 14 octobre, les enfants ont été invités à partager la première après-midi du groupe « Grandir dans la foi ». Le rendez-vous était à 14h au cercle paroissial de Lens-St-Remy. Cette après-midi s’est déroulée en deux temps : un trivial poursuit, où l’enfant était lui-même le pion, et une balade à la découverte des disciples de Jésus. Le trivial poursuit géant avait pour but de se rappeler de toutes les découvertes que l’on a faites lors de la première communion et d’apprendre en même temps. Les enfants avançaient sur les cases et devaient récolter des camemberts pour gagner. Le jeu se faisait en équipe.

Le chemin des apôtres se présentait sous forme de balade dans le village. Ils ont découvert les noms des apôtres et comment ils sont devenus disciples de Jésus. Sous forme de jeux, d’énigmes ou autres, les noms des disciples apparaissaient. A chaque poste, on recevait une image du lieu suivant pour trouver le prochain arrêt.

A la fin de la journée, une crêpe ainsi qu’une boisson attendaient parents et enfants. Après les activités, les enfants semblaient contents et avaient plein de

choses à raconter en rentrant, les parents ravis de l’idée de cette rencontre et les accompagnants heureux d’avoir retrouvé, le temps de quelques heures les petits loulous, qui avaient bien grandis !Et après ? Bien sûr, cette après-midi ne sera pas la seule activité proposée. Nous proposerons d’autres activités et jeux pour que les enfants s’amusent un maximum tout en apprenant. Ces activités varieront en fonction du sujet, du lieu, du temps….

La prochaine réunion devrait se faire durant le mois de juin. Elle reste ouverte à tous les enfants concernés par le groupe « Grandir dans la foi », même s’ils n’ont pas su participer à la première.

Marie-Laure

VILLERS-LE-PEUPLIER:

« Fous-moi la paix !!! »

Veuillez m’excuser pour ce titre « grossier », ou plutôt… me pardonner. Il « m’est venu » pour donner un écho à « la belle messe » (comme disait une gentille dame) que nous avons vécue à Villers-le-Peuplier. Il m’a peut-être été inspiré par cet immense « Saint-Esprit-en-frigolite » qui plane depuis des années (une éternité !) au-dessus de nos têtes, au fond de l’église… Mais – justement – n’a-t-il pas raison, ou plutôt une BONNE raison pour me l’inspirer ?... pour nous dire, nous faire sentir que la paix que nous avons célébrée, n’est pas du tout celle de ce titre brutal.

LA PAIX N’EST PAS LA TRANQUILLITE !

Tout dans cette « belle messe », les lectures, les chants, les petits et les grands qui ont remplis les chaises et les bancs (qui n’en revenaient pas !). Je peux « foutre la tranquillité » à quelqu’un…, en le quittant, en m’éloignant. Pour lui « foutre la paix » je dois m’approcher de lui, et lui tendre la main !

Il y avait là, dans les premiers bancs de l’église, une bonne vingtaine de porte-drapeau et de médaillés, pour maintenir vivant les souvenirs des anciens combattants et prisonniers de cette affreuse guerre qui a apporté tant de souffrances dans le monde entier… il y a plus de 70 ans ! Du cœur de ce souvenir, leur présence nous invitait à dire : « Plus jamais ça ! » Et s’il y avait eu avec nous une délégation venue d’Allemagne, elle serait restée pour le « verre de l’amitié » !... « Nous » ne nous foutons pas la paix, mais nous la construisons ensemble…

Un premier texte « rêvait » de la paix pour tous les hommes de la terre, d’un bout du monde à l’autre, de justice, de bien-être… Pour finir, ce « rêve » mettait ses pieds par terre pour nous interpeller :

« Mais es-tu prêt à faire le nécessaire dans ta propre vie ? La justice et la paix n’advient que par l’amour, et l’amour se cultive dans ton cœur. »

La paix avec les autres, commence là : dans mon cœur ! si je ne suis pas en paix avec moi-même, comment puis-je la faire avec toi ? Une « grande jeune fille » est venue se plaindre devant tout le monde :

« Je ne me comprends pas

Un jour je ris

Un jour je pleure

Un jour je suis pacifique

Un jour je suis une peste

Un jour je suis le blé qui fait vivre

Le lendemain je suis l’arme qui fait mourir !

Seigneur, tu me comprends, toi ? »

Le Seigneur, dans son Evangile, a répondu tout simplement :

« Je veux que ma joie soit en toi

et que ta joie soit parfaite !

Je t’appelle ami(e) et je t’envoie

pour que tu portes du fruit ! »

La paix « ne se fout » pas !... elle se fait, elle se crée, elle se construit « main dans la main »…

Un smartphone dans la main d’un de ces nombreux enfants qui étaient là peut être « un instrument de paix » ou « une arme de guerre » !...

Nous les avons invité à « rêver de paix », et la chorale, pour commencer, à être « miséricordieux » à l’image de Dieu.

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CRAS-AVERNAS:

La VIGNE ?... c’est la VIE

…et la vie au quotidien. Pour qu’elle porte des fruits, il faut la TRAVAILLER… jusqu’à la fin… de la vie !

La VIGNE, c’est celle de la parabole que Jésus nous a racontée pour nous réconforter… ou nous scandaliser. Les travailleurs de « la onzième heure » ont reçu le même salaire que ceux qui ont travaillé depuis « de grand matin ».

Mais le problème n’était pas là, dans cette apparente « injustice » du maître de la vigne qui s’est « justifié » tout simplement en disant « qu’il est bon pour tout le monde ».

Le problème était de mon côté, du côté de mon homélie ! Car Jésus nous a raconté sa parabole au Mic Mac, à Cras-Avernas, où nous étions rassemblés le jeudi 21 pour ce que nous avons l’habitude d’appeler « la messe des malades, des handicapés et des personnes âgées ». Qu’est-ce que tout ce « beau monde » aurait répondu à Jésus : « Allez, vous aussi, travailler à ma VIGNE ! »

D’abord il n’y avait que quelques rares « travailleurs », perdus parmi près d’une soixantaine de « travailleuses ». Mais Jésus, en son temps, ne pouvait pas savoir que les femmes, un jour « ne resteraient plus au foyer », mais chercheraient et trouveraient du travail dans presque tous les domaines de la vie.

Et puis nous étions pratiquement tous et toutes des « chômeurs et –euses » de la « onzième « heure, l’une ou l’autre de la « neuvième » heure ! Même du côté de la chorale qui était, comme depuis des années, celle d’Eneo, la chorale des pensionné(e)s (UCP) !...

Une chorale « revigorée » depuis la dernière rencontre, « rajeunie » qui nous invitait à l’espérance, qui chantait que « vienne, vienne la colombe…, dans nos cœurs et dans le monde, …qu’elle apporte sa lumière, …qu’elle habite notre rêve, celui que chante l’enfant !... »

Vraiment « revigorant » pour ces travailleurs et travailleuses dans la vigne du Seigneur et nous faisant rêver à « un monde meilleur » :

« L’esprit de fête éclatera dans nos mains,

dans nos yeux, dans nos cœurs,

et nous verrons notre terre fleurir d’amour

sous le soleil !! »

Merci à cette vingtaine de voix qui sont venues enchanter notre « travail dans la vigne du Seigneur » ! Car – finalement – cette VIGNE ? n’est-elle pas simplement la VIE que le bon Dieu nous a donnée à vivre, d’un bout à l’autre ? Et nous avons plutôt trouvé juste que le bon maître nous donne aussi « un denier » comme à ceux du « grand matin », nous qui étions plutôt de « l’autre bout ». Et nous avons fêté cette bonté – longuement – autour d’une gaufre et d’une tasse de café !

A nous revoir pour le Jeudi Saint !

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VILLERS-LE-PEUPLIER:

« Quel est ton nom ? »

Le mois de septembre est le mois des « rentrées de classe » à tous les niveaux… ; des mises en route de Catéchèses pour les petits et les plus grands. Est-ce étonnant que ce Journal paroissial parle de « professions de foi ? »… au pluriel !

Toutes nos relations, nos amitiés, nos amours… sont faites de multiples « professions de foi » : je te fais confiance, je crois en toi, je t’aime… multiples aussi les gestes, les signes que nous inventons pour confirmer nos « déclarations » d’amour.

Déclarations faciles à faire, plus difficiles à vivre d’un jour à l’autre ! Charles Peguy l’a décrit à partir du regard de Dieu sur le mariage :

une fois pour toutes ;

comme si moi-même

j’avais fait le monde en un jour ;

comme s’il ne fallait pas, à tout prix,

par un bon sens enfin,

se marier tous les jours que je fais ! »

… comme s’il suffisait de se donner une fois,

d’entendre les gens dire :

« Nous sommes mariés !... »

Comme si on se mariait un jour !

Laissez-moi rire

Comme si on se mariait

…une fois pour toutes,

« Cela m’étonne toujours, dit Dieu,

C’est vrai pour le mariage, c’est vrai pour notre relation avec notre Dieu. Et cette relation commence par cette question : « Comment tu t’appelles ? »

Lui, il s’appelle Emile, elle s’appelle France. Un jour, il y a 50 ans (!) ils se sont rencontrés et se sont dit « oui », un « oui » qu’ils se sont redit, d’une façon ou d’une autre, tous les jours, et qui tient toujours bon.

Pour preuve, il y a ce « document » ; pour le lire, même le bon Dieu doit mettre ses lunettes ; il n’en est pas moins authentique.

Le Journal paroissial et spécialement la communauté de Villers-le-Peuplier souhaitent « Bonne fête » à Madame France Lacanne et Emile Wiams pour leur Noces d’Or, et un heureux avenir à cette « profession de foi » qu’ils se sont faite l’un à l’autre.

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Lens-Saint-Remy, Cras-Avernas, Poucet:

Que d’or, que d’or, que d’or !...

C’est la pluie qui nous a obligés, cette année, à mettre la procession du 15 août entre « guillemets ». Pourtant la METEO nous avait incités à préparer le parcours et les points d’arrêt, à mette tout en place. Dans certaines maisons, de « Saintes femmes » avaient prévu des fleurs, un crucifix, une madonne… pour nous saluer au passage. Une METEO anticléricale ?... contre la procession, mais pour l’apéritif, sous le soleil, dans la cour du Cercle paroissial ?...

L’icône de Notre Dame des Champs avait quitté la « capitale » pour passer un bon moment chez nous, à la « périphérie ». Elle se réjouissait de quitter sa solitude et de se confier à deux porteurs pour une promenade rafraîchissante dans les rues de Lens-Saint-Remy. Elle s’est émerveillée du véritable « parterre » de fleurs que des mains zélées avaient « plantées » à ses pieds. Gentiment elle ne nous a pas manifesté sa déception de devoir renoncer à sa promenade ; d’autant plus que certains croient que c’est le bon Dieu qui « fait la pluie et le bon temps » !

Marie était heureuse parmi nous : c’est elle que nous fêtions, sa « VISITATION POUR UNE ASSOMPTION ». Sa cousine Elisabeth l’avait accueillie avec joie : « Heureuse celle qui a cru à la Parole qui lui fut dite de la part du Seigneur ! »

Et Marie avait répondu : « Le Seigneur s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse ! »

Ce qui lui est arrivé, nous arrivera à nous aussi : c’est l’ESPERANCE que nous apporte la Fête de l’ASSOMPTION. Comment cela se fera, n’a pas d’importance. C’est l’affaire du Dieu que le fils de Marie nous a fait connaître : un Dieu QUI N’EST QU’AMOUR !

Ce « cadeau » qu’il nous fait, est en même temps une « mission » qu’il nous confie. Nos « visit-ations » que nous faisons les uns aux autres, ont souvent un effet « assomptant », encourageant, réconfortant…

C’était aussi l’effet du « verre de l’amitié » qui nous a retenus, sous le soleil, dans la cour du presbytère. Il y régnait la bonne humeur, la joie d’être rassemblés, l’amitié… En fait, nous ne semblions pas être « en manque de procession » !

D’une année à l’autre, il y a toujours cette incertitude météorologique, jusqu’au dernier moment ; il y a la disparition et le vieillissement des participants (à commencer par celui du curé)…, de la chorale… Est- ce déraisonnable de se poser la question sur la « faisabilité » de la procession ? Nous avions l’impression d’avoir bien fêté Marie… et sa VISITATION POUR L’ASSOMPTION.

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Lens-Saint-Remy:

Un regard sur la "procession"

C’est la pluie qui nous a obligés, cette année, à mettre la procession du 15 août entre « guillemets ». Pourtant la METEO nous avait incités à préparer le parcours et les points d’arrêt, à mette tout en place. Dans certaines maisons, de « Saintes femmes » avaient prévu des fleurs, un crucifix, une madonne… pour nous saluer au passage. Une METEO anticléricale ?... contre la procession, mais pour l’apéritif, sous le soleil, dans la cour du Cercle paroissial ?...

L’icône de Notre Dame des Champs avait quitté la « capitale » pour passer un bon moment chez nous, à la « périphérie ». Elle se réjouissait de quitter sa solitude et de se confier à deux porteurs pour une promenade rafraîchissante dans les rues de Lens-Saint-Remy. Elle s’est émerveillée du véritable « parterre » de fleurs que des mains zélées avaient « plantées » à ses pieds. Gentiment elle ne nous a pas manifesté sa déception de devoir renoncer à sa promenade ; d’autant plus que certains croient que c’est le bon Dieu qui « fait la pluie et le bon temps » !

Marie était heureuse parmi nous : c’est elle que nous fêtions, sa « VISITATION POUR UNE ASSOMPTION ». Sa cousine Elisabeth l’avait accueillie avec joie : « Heureuse celle qui a cru à la Parole qui lui fut dite de la part du Seigneur ! »

Et Marie avait répondu : « Le Seigneur s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse ! »

Ce qui lui est arrivé, nous arrivera à nous aussi : c’est l’ESPERANCE que nous apporte la Fête de l’ASSOMPTION. Comment cela se fera, n’a pas d’importance. C’est l’affaire du Dieu que le fils de Marie nous a fait connaître : un Dieu QUI N’EST QU’AMOUR !

Ce « cadeau » qu’il nous fait, est en même temps une « mission » qu’il nous confie. Nos « visit-ations » que nous faisons les uns aux autres, ont souvent un effet « assomptant », encourageant, réconfortant…

C’était aussi l’effet du « verre de l’amitié » qui nous a retenus, sous le soleil, dans la cour du presbytère. Il y régnait la bonne humeur, la joie d’être rassemblés, l’amitié… En fait, nous ne semblions pas être « en manque de procession » !

D’une année à l’autre, il y a toujours cette incertitude météorologique, jusqu’au dernier moment ; il y a la disparition et le vieillissement des participants (à commencer par celui du curé)…, de la chorale… Est- ce déraisonnable de se poser la question sur la « faisabilité » de la procession ? Nous avions l’impression d’avoir bien fêté Marie… et sa VISITATION POUR L’ASSOMPTION.

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Banneux:

Un regard sur le Triduum

« Entre les deux mon cœur balance ! » Ce lundi-là, « ceux du Triduum » nous attendaient pour célébrer avec eux l’Eucharistie du matin, et prier avec eux lors de la Bénédiction des malades dans l’après-midi. Quand on est malade, on a besoin de « présences »…

Mais ce même lundi après-midi, une bonne trentaine de personnes âgées attendaient à la Maison de repos « La Tonnelle » la célébration d’une première Eucharistie… sur deux, par mois !...

« Entre les deux, mon cœur balance ! » Une solution : « Couper la poire en deux ! »

Le lundi, retrouver les « fidèles » de la Tonnelle avec la Bonne Nouvelle annoncée dans le monde entier ce premier week-end du mois d’août :

« Vous êtes en route vers la TRANSFIGURATION ! » Là-haut sur la montagne, Jésus transfiguré, en bavardant avec Moïse et Elie, morts depuis longtemps, nous « montrait » que notre avenir est vie de lumière et qu’une Maison de repos est en réalité l’antichambre de cette vie-là !

Le mardi, après-midi, en route pour « une apparition » à Banneux, à 15 heures : l’heure de la Bénédiction des malades. Le temps maussade nous a rassemblés dans la grande église, où nous avons loué et prié Marie et son fils Jésus… en français, flamand, allemand… et italien.

Les habitué(e)s de Banneux connaissent bien le rituel ; mes distractions : reconnaître, noyés dans cette assemblée, des visages connus de « mes brebis ». L’une d’entre elles, lors de la procession de sortie, m’a réveillé dans mon recueillement, en me touchant du bout de sa canne… Un moment chaleureux, même pour le prêtre qui portait le Saint Sacrement…

Puis le goûter. « Vous avez de la chance, mon Père : il y a de la tarte ! » De bons moments d’amitié, d’une table à l’autre. Avec quelques étincelles : « Tiens, vous êtes revenue ! »… « Tiens vous êtes là ?! » Elle ne le regrettait pas, et il est fort à croire qu’elle y sera désormais chaque année. C’est comme avec la tarte : quand elle est bonne, vous en reprenez, et encore, et encore… Deux bisous aussi de deux jeunes filles de chez nous qui consacraient ce long week-end aux services des malades (n’étaient-elles pas déjà là l’an dernier ?...) … Un merveilleux encouragement pour les hospitalier(e)s qui, depuis des années se dévouent joyeusement auprès des « malades » qui ont la bonne idée de vivre ensemble des jours de rencontres et de prières.

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Lens-Saint-Remy:

...de Banneux au Congo!

En réalité la vie du missionnaire est une vie « trinitaire » : une histoire d’amour entre celui qui est envoyé et ceux qui le reçoivent. (Comme tout mariage, la vie de famille : « tu m’aimes, je t’aime, et nous vivons cet amour dans la communion d’un même esprit)…

Ce « pèlerinage » au Congo, pendant les années suivant son indépendance, ne se vivaient pas toujours paisiblement, comme un pèlerinage à Banneux. Rien que du côté des routes et des ponts (?), les déplacements étaient plutôt aventureux ; mais c’est surtout du côté « politique » que la vie missionnaire pouvait devenir pénible, dangereuse… et même mortelle… Sur la façade de la Chapelle-Mémorial à Gentinnes, on peut lire le nom de 23 Pères Croisiers qui ont été tués vers cette période instable…

Le Père Gorissen n’a pas connu ce danger mortel, mais il a fini par revenir en Europe où son pèlerinage l’a finalement conduit chez nous, en Hesbaye profonde. Notre « artiste » a « éternalisé » en bois ce parcours, débutant sous un palmier tropical pour aboutir au milieu des champs de betteraves et des BBB.

Une corbeille de fruits exotiques et des produits du terroir a symbolisé ce même « pélé ».

C’est le Père Gorissen qui nous a emmenés, longuement, au Nord du Congo, pour y annoncer la Bonne Nouvelle… au siècle dernier ». Dans son homélie, à l’occasion de la célébration d’action de grâce pour ses 50 années de prêtrise (ses noces d’or sacerdotales), au lieu de nous expliquer le mystère de la Sainte Trinité, il nous a raconté sa vie missionnaire du côté de Bondo-Mulo, ce « coin » du Congo qui lui tient toujours à cœur.

La Chorale en a chanté le sens profond :

« C’est toi Seigneur, qui nous a choisis, tu nous appelles tes amis ; Fais de nous les témoins de ton amour !... »

* * * * * * * * * *

« Tu crois que l’amour n’a pas de frontières,

Alors viens écrire tes actes d’apôtres. »

* * * * * * * * * *

« Tu es le Dieu des grands espaces et des larges Horizons !

Tu es le Dieu qui mit sur nos chemins de vie

Père Gorissen et tout’sa bonhomie

Missionnaire accompli dans un lointain pays

Ou même ici au cœur de la Hesbaye

Il nous invite à l’amitié. »

Ce « pèlerinage festif » nous a amenés à la Salle du Carmel où il s’est prolongé et achevé dans un « apéritif dînatoire »… et joyeusement « trinitaire », en amitié et bonne humeur.

REMERCIEMENTS

De tout cœur je remercie tous ceux et celles qui ont contribué de loin ou de près à la réussite de la célébration du jubilé de mes

50 ans de prêtrise : c’est devenu vraiment une journée chaleureuse et réconfortante. Merci à Père Charles, avec qui je travaille déjà depuis 1999, et qui m’a fait la surprise des fleurs et des légumes de son jardin !

Merci au conseil de nos sept villages, qui s’était engagé à bien préparer cette journée. Merci aussi à tous les prêtres et le diacre qui ont célébré avec moi.

Un grand merci à la chorale qui a si bien chanté, mais qui a fait aussi la preuve que l’on peut arriver à un beau résultat si l’on se met vraiment ensemble. Félicitations à Sharon qui n’a pas seulement joué de la harpe mais qui a très bien assumé la tâche de dirigeante. Merci à toute l’équipe « technique » qui – souvent cachée – a guidé tout pour arriver à un bon et beau résultat.

Merci à vous tous et toutes qui avez contribué à la collecte pour l’œuvre « Les Amis de Bondo-Mulo » par laquelle nous aidons nos confrères Croisiers congolais ; toute cette action a rapporté la belle somme de 1.510,93 euros. Au nom de mes confrères au Congo : « AKSANTI SANA – MERCI BEAUCOUP ! »

Merci également pour les deux cadeaux symboliques : la corbeille avec deux sortes de fruits : les fruits du Congo, ananas, mangue et fruits de la passion et les fruits et produits de la Hesbaye : jus de pommes et poires de Poucet, bière brune de Blehen et les « Mathelines de Lens-Saint-Remy » !

Un grand merci à Carl Hobin qui a si bien réalisé en bois mon itinéraire du Congo à la Hesbaye avec d’un côté un palmier et de l’autre une vache et des betteraves sucrières, mais au milieu des mains priantes (comme sur les écrans) et la croix avec le nombre 50, et pour couronner le tout : « DU CONGO A LA HESBAYE ». Ça restera toujours un beau souvenir dans ma chambre !

Après la célébration, c’était « l’apéritif dînatoire » qui nous rassemblait au Carmel. Merci beaucoup à l’ASBL de nos sept villages qui a rendu possible cette rencontre chaleureuse, mais également à tous ceux et celles qui ont préparé cette réception.

Je peux vous dire que je garde un très bon souvenir de cette belle journée avec vous tous.

Père Pol Gorissen

PLUS DE PHOTOS DU JOUR:

Villers-le-Peuplier:

"Que ça brille!"

Il y a cinq ans, nous sommes passés du côté des champs, et nous y avions rencontré le SEMEUR du Psaume 22, qui « s’en va jeter sa semence en pleurant » mais qui, plus tard, « s’en vient en chantant, et rapporte les gerbes. » Les larmes, au départ, ne sont pas de tristesse ; elles prennent leur source dans l’émotion, et surtout dans l’espérance. Le SEMEUR, quand il a semé, ne regarde pas en arrière, mais en avant, du côté de la récolte, du côté des gerbes…

Quand la semence s’appelle « amour », le regard-en-avant porte loin, très loin, car « l’amour rime avec toujours » ! Et les gerbes ne se récoltent pas « aux calendes grecques » mais d’un jour à l’autre, d’une année à l’autre… Dans le temps on disait : « jusqu’à ce que la mort nous sépare » ! (n’oubliait-on pas le charpentier, Jésus, qui était passé par là et que désormais, l’amour est plus fort que la mort ! … et qu’il y aura des retrouvailles heureuses « sur l’autre rive » ?)…

Si, au lieu de regarder du côté des champs, si nous creusons la terre, nous allons y découvrir des minerais de plus en plus brillants. Après le fer, le plomb… voilà l’argent, l’or et puis le diamant. Vous suivez ?

25 années…

50 années…

60 années…

… et maintenant années de « oui », de fidélité : les noces de BRILLANT !

Ca « brille », rue de Huy, au n°130 chez Madame Marie-Louise Cornet et Monsieur Victor Delleur qui le 14 août 1952 ont décidé de « semer » et de « creuser » ensemble la « terre » de leur vie.

Le Journal paroissial, et particulièrement la communauté de Villers-le-Peuplier, leur adressent leurs meilleurs vœux pour cette fête de l’amour et de la fidélité…, avec ce chant de deux jeunes gens qui se sont rencontrés dans la Bible (!) :

Ce sera le dimanche 27 août, dans l’après-midi ; il y aura du mouvement autour de l’église, dans la rue principale du village et du côté du « Château Nihoul ».

Sur l’invitation de Mr. Olivier de Clippele, l’ORDRE EQUESTRE DU SAINT-SEPULCHRE DE JERUSALEM viendra, à 15h30, célébrer sa messe annuelle dans notre église Saint-Laurent. Cette messe sera présidée par… notre évêque, Mgr. Jean-Pierre Delville, à la place de Mgr. Jean Kockerols, évêque de Bruxelles, qui n’est pas libre ce jour-là. Après la célébration, l’assemblée se retrouve pour une réception au « Château Nihoul ».

Cet Ordre du Saint-Sepulchre aurait été créé en Terre Sainte par Godefroy de Bouillon en 1099, lors d’une des croisades, du temps de la Chevalerie (d’où le « équestre » dans la dénomination de cet Ordre).

Cet Ordre, sous l’autorité du Pape, et dirigé par un Cardinal Grand Maître, œuvre pour aider la communauté chrétienne de Terre Sainte, aujourd’hui territoire de Jérusalem, d’Israël, de la Palestine, de Jordanie et de Chypre.

L’Ordre comporte actuellement environ 30 000 membres, présent dans plus de 35 pays. Ils soutiennent spirituellement et matériellement (écoles, cliniques, orphelinats,…) les chrétiens de Terre Sainte et s’engagent à approfondir ensemble leur foi.

Pour de plus amples informations sur cet Ordre, il vous suffit de consulter Internet. Pour l’église de Cras-Avernas se sera un honneur d’accueillir cette « Lieutenance » de Belgique de cet Ordre du Saint-Sepulchre.

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Unité Pastorale Notre-Dame des Champs:

L'affichoir!

« L’amour est fort comme la mort,la passion est implacable comme l’abîme.

Ses flammes sont flammes brûlantes.

C’est un feu divin !

Les torrents ne peuvent éteindre l’amour

les fleuves ne l’emporteront pas ! »

(Cantique des cantiques)

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Cras-Avernas:

Cras-Avernas "à l'honneur"!

C’est ainsi que le mois de juillet a commencé, dans notre Unité pastorale, dans nos sept communautés : en route, non pas pour les vacances, mais « en pélé » ! D’abord le vendredi 7 : comme chaque année, la Vierge des Pauvres nous attendait à Banneux…, où elle est venue « pour soulager nos souffrances » (le thème de notre rencontre avec elle). Cette année « le clergé » était largement représenté ! Notre Père curé, l’abbé Faustin, moi-même, votre « prêtre desservant », avec le Père Gorissen et notre diacre Monsieur Emile Bronne. A Lens-Saint-Remy, quatre (!) lensoises sont montées dans le car (conduit par un sympathique lensois), à Lincent, à l’autre bout du « chargement », neuf « pèlerines » de l’ancien Secteur de Lincent. En tout nous n’étions pas quarante au départ ; mais au retour, toutes et tous étaient contents d’avoir vécu une belle soirée de prières et de bavardages amicaux. Au point que nous nous sommes dit : « A l’année prochaine ! »

Au départ, comme il se doit, nous avons chanté une strophe de notre « hymne national » : « Tu es là au cœur de nos VOYAGES et de nos ORAGES » ! Dans les tunnels de COINTE, ce tronçon de route fait de « ténèbres et de lumières », nous avons prié une dizaine de chapelet pour le G20 qui se passait, péniblement dans le cahin-caha à Hambourg. Nous avons médité sur le mystère de Noël, et son message de « paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».

Après les dévotions personnelles, nous avons médité les « cinq mystères lumineux » (dont le pape Jean-Paul II nous a fait cadeau) et médité sur la VIE PUBLIQUE de Jésus :

Ne cherchez pas : le mot n’existe pas dans le dictionnaire, dans mon dictionnaire ; mais l’objet sera bientôt (au mois de septembre) visible sur une porte ou sur un mur des 18 églises de notre Unité Pastorale Notre Dame des Champs et de quelques autres… Mode moderne pour se faire connaître, l’affiche dans cet « affichoir » mettra les passants au courant des horaires des messes célébrées dans toute l’Unité pastorale. « L’affichoir », comme un SIGNE, qui attire les regards, l’attention, qui invite : « Viens-toi aussi célébrer avec nous cet amour dont Dieu nous aime tous : toi aussi ! »

Le même SIGNE à toutes les 18 églises, pour nous révéler, nous rappeler que nous faisons partie d’une vaste communauté qui nous invite à créer entre nous des liens de communion. Selon la dernière prière de Jésus :

« Père, que tous soient un comme nous,

moi en eux comme toi en moi,

pour qu’ils parviennent à l’unité parfaite. »

C’est le CUP, le Conseil de notre UNITE pastorale qui veut que ce SIGNE fasse signe, avec un grand sourire, à toutes les personnes qui « passent par-là » pour s’arrêter un moment…

S’arrêter un moment pour connaître l’horaire des messes… et peut-être pour d’autres renseignements sur la VIE PASTORALE d’un bout à l’autre de notre Unité pastorale. Chez nous la LECTIO DIVINA, la PRIERE DES MERES, l’ADORATION MENSUELLE, le PELERINAGE à Banneux, la PROCESSION du 15 août… et – pourquoi pas – les réunions de l’EQUIPE DE DEUIL…

Souhaitons donc un bel avenir à cet « affichoir » qui, bientôt, fera partie de notre « dictionnaire » pastoral !

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BANNEUX:

En pèlerinage!...

 son Baptême,

 les noces de Cana,

 l’envoi des apôtres en mission,

 la Transfiguration,

 le don de l’Eucharistie.

Baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit », notre « vie d’enfants des hommes » s’est révélée être en réalité « vie d’enfant de Dieu ; une Bonne Nouvelle à proclamer, cette vie étant destinée à être « transfigurée » et déjà, profondément, dans le Geste du Pain et du Vin.

Dans l’Evangile de ce pèlerinage, Jésus, du haut de la Croix, confie tous les hommes à sa mère :

« Femme, voici ton fils ;

Fils, voici ta mère ! »

Depuis lors, Marie n’a plus cessé d’apparaître sur toute la terre pour « SOULAGER LA SOUFFRANCE » ! Et partout les gens viennent se confier à elle, et reviennent… même s’ils repartent, comme ils sont venus… Mais la plupart repartent « soulagés par cette rencontre avec Marie, et par la rencontre de la souffrance de tous les autres… » !

Les LECTURES qui nous ont menés à cet EVANGILE, vous les trouverez dans « Au fil des lectures » : elles nous invitent, chacun, chacune à nous engager, là où nous vivons « A SOULAGER LA SOUFFRANCE »…

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Cras-Avernas, Trognée, Poucet:

juillet,

l'or se change en diamant.

Cette « transformation » s’opère, cette année en partant de Cras-Avernas, en passant par Trognée pour arriver à Poucet. En fait : en partant de Montenaken, du temps où « la frontière linguistique » était encore plus poreuse (frontière qu’on appelle ailleurs « le mur de chicons »). C’est dans l’église de ce village que le 8 juillet 1967 Mademoiselle Marie-Louise Tirions a dit un « oui-pour-toujours » pour devenir jusqu’aujourd’hui, 50 ans après, Madame Jules Volont. Ce « oui », ils continuent à se le dire à Cras-Avernas, de ce côté-ci de ce « fameux mur », rue Désiré Tossens. C’est vraiment vrai, même si nous ne pouvons pas vous présenter une preuve écrite de ce « oui ».

Pour arriver à Trognée, nous devons faire un détour par Lens-Saint-Remy. Ici, une même « histoire dorée » a pris son essor le 20 juillet de la même année. Là, nous en avons la preuve écrite :

La demoiselle s’appelle Marcelle Longrée qui a été d’accord pour devenir Madame Claude Rosillong. Depuis des années, ils vivent cette fidélité cinquantenaire à Trognée, rue du Bois.

Et maintenant en route – une nouvelle fois – pour Poucet, rue Alphonse Courtois. Dans cette rue, l’or s’est changé en diamant. Nous savons tous que ce changement ne s’opère pas par une alchimie technique, mais par un « oui » que Madame Josette Limme a dit, d’une jour à l’autre à Monsieur Emile Rigaux, « oui » qu’ils se sont dit définitivement le 27 juillet 1957.

Nos félicitations et nos meilleurs vœux de bonheur à tous les trois couples ! Que les deux « couples d’or » se sentent encouragés par le « couple de diamant » : cette « transformation » est possible, même de notre temps.

Ad multos annos !

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Trognée:

"J'ai vu ...,

... et je suis descendu" (Dieu)

On pourrait dire c’est le début de l’histoire de Dieu et de nous, les hommes. Ou disons plutôt : c’est la réaction de notre Dieu, quand il nous voit souffrir : IL DESCEND.

C’est écrit ainsi dans le Livre de l’Exode. Voici ce que le Père Gorissen a lu, à la Grotte de Trognée, sous un chapiteau ; il y avait là quelques septante personnes… avec leurs souffrances… Yahvé dit : « J’ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte. J’ai entendu son cri devant ses oppresseurs ; oui, je connais ses angoisses. Je suis descendu pour le délivrer… ! »

(Prenons le temps pour nous imaginer notre Dieu, avec ces quatre verbes que je viens de souligner… prenez le temps pour les relire…)

Il est descendu pour rencontrer Moïse, qui avait utilisé la méthode forte : il avait tué un égyptien qui maltraitait un de ses congénères. Il a dû s’enfuir dans le désert…

Mais Dieu ne l’avait pas oublié :

« Maintenant va, je t’envoie auprès de pharaon, fais sortir d’Egypte mon peuple ! »

Ce dimanche 25 juin, c’est le Fils de Dieu lui-même qui est descendu… à la Grotte de Trognée. C’est Monsieur le diacre Emile Bronne qui nous l’a annoncé : Jésus qui est là et nous dit :

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. »

Un appel à notre foi, notre confiance ! Pas évidente, pas toujours facile ! Comment dire à un grand malade qui souffre du matin au soir, et parfois de soir au matin :

« Prenez sur vous mon joug…

il est facile à porter

et mon fardeau léger ! »

Mais comme c’est « LUI » qui l’a dit, comme, au courant de sa vie sur la terre, nous avons vu sa sollicitude pour les malades, les exclus, nous nous sommes faits « tout petits » comme des enfants qui font confiance à leur maman, à leur papa, même lorsqu’ils sont malades.

Monsieur l’abbé Faustin, notre curé, nous a rejoint à ce moment fort de notre rencontre, celui du Sacrement des malades, un SIGNE et une PAROLE pour confirmer « qu’il est là dans nos fêtes, mais aussi dans nos tempêtes, dans nos voyages, mais aussi dans nos orages. »

Après la bénédiction du Saint Sacrement, les applaudissements ont surgis, spontanés, et autour d’une tasse de café et des tas de gaufres, nous sommes restés pour des bavardages amicaux,, heureux de cette rencontre que nous venions de vivre.

Merci à la petite équipe de bénévoles qui l’a rendue possible, cette rencontre ; un merci particulier pour ce « porte-tables » qui est venu nous rejoindre au bon moment – comme un dieu – pour que « le fardeau soit plus léger » !

A l’année prochaine !

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Trognée:

"Bienvenue à Trognée!"

Elle est partie en douce, sans faire de bruit, sans attirer l’attention sur elle. Ça n’est pas son genre, son souci : c’est elle qui a souci des personnes qui la connaissent et qui font appel à son aide : SAINTE RITA. Ou plutôt « sa statue », qui pendant près de cinquante ans a été le signe de sa présence bienveillante, bienfaisante parmi nous, dans l’église de Lens-Saint-Remy. Chaque année, le 22 mai, nous nous sommes rassemblés pour lui exprimer notre attachement, pour lui confier nos peines et nos souffrances…

En réalité, elle n’est pas vraiment partie, elle ne s’est pas éloignée de Lens-Saint-Remy, elle s’est rapprochée de Thierry, qui le 21 septembre 1969 a été baptisé à Lens-Saint-Remy par le Père Waeckens. C’est pour lui qu’est né ce culte de Sainte Rita, autour de la statue, offerte par la famille. Plus tard, elle a déménagé à Trognée.

Cette année, à cause de la date des Professions de foi, nous sommes allés la fêter, là-bas, plus près de Thierry. Elle s’est sentie bien accueillie dans cette église, dans cette communauté, et, finalement, nous avons cru bon qu’elle y reste désormais. Elle se sentira moins isolée, moins seule : l’église de Trognée s’ouvre bien plus souvent que celle de Lens-Saint-Remy. Nous y célébrons l’Eucharistie au moins deux fois par mois, une communauté roumaine de rite orthodoxe toutes les semaines ; il y a les récitations du chapelet tous les dimanches à la Grotte au mois de mai, au mois d’août, au mois d’octobre, le Sacrement des malades au mois de juin… Et désormais nous nous retrouverons dans cette église, le 22 mai, pour la messe et la bénédiction des roses. Sainte Rita et Marie seront heureuses de nous accueillir.

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Villers-le-Peuplier:

Quand l'or devient diamant...

Pour cela, pour cette « alchimie », il ne faut que dix années, des années de contacts étroits et fidèles, avec, bien sûr, l’un ou l’autre « frottement » pour les étincelles… Un amour sans « étincelles » ne serait-ce pas comme un firmament sans étoiles ? Saint Exupéry, comme pilote pionnier, disait : « L’homme se découvre,quand il se mesure à l’obstacle. »

La femme aussi… Il y a dix ans – du temps de l’or – le journaliste s’est posé la question de savoir si les premières « étincelles » ont surgi dans le Blehen avant la République, « étincelles qui décident de toute une vie, irrésistiblement, qui vous projettent dans un avenir-à-deux ». Cela se confirme. Le mariage s’est célébré à Lens-Saint-Remy, du temps de M. l’abbé Chapelier, où les parents de la fiancée étaient venus habiter ; après un cours passage de retour à Blehen, le couple s’est établi à Villers-le-Peuplier.

Merci à Noëla et à Emile pour cet or qui vient de se changer en diamant. Cela fait du bien, par « les temps qui courent ». A la question préparatoire de l’Eglise : « Vous allez vous promettre fidélité, est-ce pour toute la vie ? », tous les couples répondent joyeusement : « Oui, bien sûr ! » (sauf, un jour, une fiancée : « L’Eglise est quand même sévère ! » Le fiancé n’en revenait pas !)

L’Eglise – la pauvre ! – ne fait que s’appuyer sur cette Parole de Jésus, qui rappelle à ses disciples « le commencement du monde, quand Dieu créa l’homme et la femme… pour ne faire qu’un » : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

Oui, merci à juin Madame Noëla Bully et à Monsieur Emile Bertrand pour leur fidélité depuis le siècle dernier !..., depuis le 8 juin 1957. La Communauté de Villers-le-Peuplier et le Journal paroissial leur souhaitent « bonne route » vers les Noces de Brillant !

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Lens-Saint-Remy:

"Au revoir, William!"

Il nous a quittés le 28 mars dernier. Il était un de ces « brusselaires » venu, avec Colette son épouse, habiter parmi nous, en Hesbaye profonde, rue du Centenaire à Lens-Saint-Remy ; une longue rue toute droite qui, en quelques années, a vu se multiplier les maisons… et donc de possible abonnés du Journal paroissial.

Ce Journal, justement ! Un jour il a attrapé la vocation « d’agrafeur » (comme d’autres deviennent pilote, boxeur, curé,…), et il est devenu « notre » William, d’un mois à l’autre. Il portait un nom imprononçable pour un hesbignon. Essayez vous-même : « Van Nieuwenhuyse ». Pour nous il est devenu « Monsieur de la Maison Neuve » ! Avoué que c’est plus relevé, plus noble ! Et ce nom correspond mieux à la bonne humeur et à l’amitié qui rassemblent à la fin du mois une douzaine de personnes pour assembler les feuilles du Journal paroissial et les fixer d’un coup sec avec une agrafe. Oui, une véritable vocation ! Mais surtout : notre William a participé de tout son cœur à entretenir de climat d’amitié, de bonne humeur qui fait d’une apparente corvée une partie de plaisir.

Davantage : William emportait avec lui les Journaux pour les abonnés de cette longue rue du Centenaire. Tant qu’il a pu… Il nous a quittés à l’âge de 84 ans. Les ancien(ne)s de l’équipe des agrafeurs et agrafeuses se souviennent de sa présence parmi eux ; ils lui disent un « merci » posthume, et se joignent en esprit à cette parole qui marque le faire-part de son départ :

« Lorsque quelqu’un

Merci ! Monsieur de la Maison Neuve !

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que vous aimez

devient une mémoire,

la mémoire devient un trésor ! »

Lens-Saint-Remy:

"Me voici, Jésus... comme un enfant!"

C’est un mot de « communion », et c’est un mot « d’enfant ». Dire à quelqu’un : « Me voici comme un enfant », c’est lui ouvrir la porte, c’est lui ouvrir les bras. Quand l’enfant naît, il ne dit rien, sinon pleurer. Mais il y a là tout un monde pour lui dire : « Te voilà ! » Et – quand tout est normal – l’enfant entre « en communion »…

Des fois, après quelques temps (moi-même après trois jours ; la petite Eva, baptisée dans l’après-midi, après près d’un an) les parents fêtent la venue de l’enfant, en famille et entre amis, à l’occasion du Baptême. L’occasion de le présenter au Bon Dieu : « Le voici ! il est notre enfant et ton enfant ! » Et bien sûr, ce Dieu est vraiment bon, au point de se fâcher sur ceux qui voudrait le chasser.

« Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ;mais les disciples les écartèrent vivement (!).Voyant cela Jésus se fâcha (!) et leur dit :« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas,

car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. »

Il les embrassait

et les bénissait en leur imposant les mains. »

Après huit années de « communion » en famille, 26 enfants se sont rassemblés à l’église de Lens-Saint-Remy pour vivre ce que nous avons l’habitude d’appeler « la PREMIÈRE COMMUNION » ; après la rencontre entre eux et ce Jésus bienveillant dans le SIGNE DE L’EAU DU BAPTÊME, cette autre rencontre dans LE SIGNE DU PAIN. Avec cette différence : les enfants ont chanté avec la chorale SWINOUPARTOU et avec toute l’assemblée :

« Me voici, Seigneur, me voici comme un enfant ! »

Et quand ils ont reçu dans leur main ouverte le Corps du Christ, ils ont répondu, tous les 26 : « AMEN ! » « D’accord ! je veux vivre en communion avec toi… et avec tous les autres ! » Adrien de Trognée, baptisé un mois auparavant, l’avait dit à sa façon :

« Je crois en Jésus, il est vivant, et je veux qu’il reste vivant en moi ! »

« Trouver dans ma vie ta présence.

Tenir une lampe allumée. Choisir avec toi la confiance. Aimer et se savoir aimé. » On aurait dû engager un chauffeur de bus de Kinshasa. Quand son bus es t plein à craquer et que des passagers attendent au bord de la route, il se met à crier : « Sardinez-vous ! » La bonne nouvelle : pendant près de deux heures toute cette assemblée « sardinée » a vécu de façon attentive et recueillie en communion avec les enfants.

« Me voici ! »

C’était aussi l’engagement depuis septembre dernier d’Anne-Marie, de Kathy, de Danielle, de Marie-Laure et d’Auriane… Tous ces « bricolages » que nous avons pu voir et admirer, étaient en réalité des SIGNES de foi, une façon « matérialisée » pour dire « Me voici ! » à ce Jésus qui aime les enfants.

Et aussi l’engagement de ces jeunes, qui ont donné de leur temps et de leur enthousiasme : « Nous voici ! » : ils sont l’avenir de cet esprit de COMMUNION dans nos communautés.

Est-ce étonnant que cette merveilleuse célébration se soit terminée en applaudissements ! …et en merci !

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Lens-Saint-Remy:

"Risquerons-nous...? Oserons-nous...?"

Risquerez-vous, oserez-vous croire que le titre de cette page reprend les premières paroles du chant d’entrée de la célébration des PROFESSIONS DE FOI ? Que la Chorale SWINOUPARTOU (« Suis-nous partout ! ») l’a chanté avec enthousiasme quand les enfants sont entrés à l’église de Lens-Saint-Remy… et que les 14 enfants (7 filles et 7 garçons) se sont mis à chanter – carrément – avec eux ? « Risquerons-nous…, oserons-nous ? »

Faut dire que ces enfants se sont longuement préparés à ce « risque de la foi » : deux ans de Caté pour se pencher sur les « signes et les paroles » de leur Baptême qui nous révèle qu’enfants des hommes, nous sommes aussi enfants de Dieu. Au cœur du Baptême, « le geste de l’eau » qui est « GESTE DE VIE ETERNELLE » ! Qui dit que « la femme ne met pas au monde au-dessus d’une tombe », comme croit l’athée…

Pour couronner ces deux années de cheminement, une matinée de catéchèse « ludique » du côté du château et de l’église de Trognée, qui trouve son sommet dans « l’imposition des mains ». Dieu « ne nous met pas la main dessus », il étend sa main de Père au-dessus de « notre liberté » pour que nous la vivions pour notre bonheur et celui des autres.

Ensuite, bien sûr, la Retraite à Remersdael, du vendredi au dimanche. Rien que de participer à cette retraite, c’est déjà une « profession de foi ». Les enfants « se retirent » de leur quotidien, de leurs familles, de leurs copains copines, de leur smartphone et autre tablette (il faut oser, il faut risquer)… pour se mettre à la recherche de CET AMI qui s’appelle Jésus.

Le premier soir, il s’est révélé LUMIERE pour leur petites maisons bricolées, qui avaient l’air si « mortes », si moches… Le lendemain, ils se sont fait DISCIPLES ; mais lui, pour finir, le dimanche après-midi, après avoir écouté leurs « professions de foi », il les a appelés – chaleureusement – « MES AMIS » !

Pas étonnant que les « suis-nous partout » leur aient fait chanter ce refrain à Remersdael et à Lens-Saint-Remy :

« Risquerons-nous d’être amis dans le Seigneur,

Oserons-nous ouvrir nos portes, ouvrir nos cœurs à cet homme,

Ce Dieu pour la vie qui nous nomme « AMIS » ?

Et nous avons tous pu chanter avec eux ! Car le quotidien de notre vie est parsemé de « professions de foi » !

Les parents qui se sont dit « OUI » un jour, pour la vie ; « OUI » aux enfants qui sont les fruits de cette « profession de foi » ; quand ils les confient à une école, quand nous nous engageons dans un travail…, ou sur l’autoroute, à du 120, sur trois bandes, aux heures de pointe ; quand nous allons faire des courses aux magasins, après avoir écouté l’émission « Nous ne sommes pas des pigeons ! »… Vivre, n’est-ce pas « oser, risquer » ?

Mais pas avec le Dieu, que Jésus nous a révélé : il n’est qu’AMOUR !

Il nous chante du matin au soir, à chacune, chacun, ce refrain que nous lui avons chanté en retour, avec les enfants :

« Trouver dans ma vie ta présence.

Tenir une lampe allumée.

Choisir avec toi la confiance.

Aimer et se savoir aimé ! »

Le refrain des « infinitifs », qui ouvre sur l’infini !

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Nous croyons en toi, notre Dieu !

Tu nous as donné la vie :nous sommes tes enfants

et nous pouvons t’appeler « Père » !

Tu nous aimes,

nous, et tous les hommes,

et ton amour est plus fort que notre mort.

Nous croyons en toi, Jésus !

Tu es le Fils de Dieu.

Tu es venu sur notre terre

pour nous révéler l’amour de ton Père.

Tu as partagé notre vie d’hommes,

la vie de famille, de village, de travail…

Puis tu as parcouru ton pays,

en faisant du bien,

et en nous invitant tous,

à nous aimer les uns les autres.

Tu as partagé même notre mort,

mais ton Père t’a ressuscité,

pour être pour nous chemin de vie et de lumière,

pour toujours !

Nous croyons en l’Esprit Saint,

l’Esprit d’amour

qui nous relie les uns aux autres

qui fait de nous des amis,

des frères et des sœurs !

Dieu,

Père, Fils et Esprit Saint,

nous croyons que tu veux que tous les hommes

soient heureux en Toi,

pour les siècles des siècles.

Amen.

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Villers-le-Peuplier:

Les enfants de Première Communion jouent le jeu

Les enfants de Première Communion ont participé à une journée de jeux organisés autour des thèmes abordés pendant leurs rencontres-caté de l'année. D'après les mamans-caté, tout s'est bien passé; voici leur réaction de fin de journée: "Très très bonne journée avec les enfants, jeu de piste sur les 13 histoires de Jésus, Zachée, la tempête, le lépreux , la femme adultère , l'accueil des enfants et le reste. On était au taquet : construction de croix , mimes, questionnaires, prendre l'hostie, expliquer avec ses mots, mots croisés, textes à trous, partage du cake en goûter, mots d'amitiés pour les copains avec les prénoms des enfants, emballer les enfants de bandages, débriefing sur l'année-caté ... Les enfants étaient heureux et très contents donc nous aussi!"

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Remersdael:

Les enfants de Profession de Foi en retraite.

Le premier week-end du mois de mai, les enfants se préparant à la Profession de Foi et leurs catéchistes ont passé un agréable moment de découvertes et de prière dans la grande propriété du Castel Notre-Dame, un château du 12ème siècle. Ci-dessous quelques photos-souvenirs de ce temps fort dans leur cheminement vers la Profession de Foi.

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Villers-le-Peuplier:

"Heureux ceux qui CROIENT...!"

C’est un mot de Jésus pour nous…, pour tous les hommes. Il l’a dit dans sa « déclaration gouvernementale » dès le début de sa mission :

« Heureux les pauvres de cœur ! »

Ceux qui sont accueillants, bienveillants pour les autres, habités par la douceur, la franchise, prêts à compatir à la souffrance des autres, à pardonner, à faire la paix… »

Heureux ceux « qui croient » !... qui font confiance « en l’autre », dont cette confiance est enracinée dans l’amour.

« Heureux ceux qui CROIENT ! »

Jésus l’a répété au retour de sa mort, quand pour la première fois il est apparu à ses disciples. La foi, la confiance, jusqu’à la mort, plus forte que la mort…

Ce qui paraît être de la « haute théologie », le « bonheur » qui semble réservé à des spécialistes de la foi, est bien souvent vécu, d’un jour à l’autre, pendant de longues années, pendant toute une vie commune, par des couples qui vivent au milieu de nous…


Une femme et un homme qui un jour de bonheur se sont dit « OUI ! pour le meilleur et pour le pire », et qui sont restés fidèles à cet engagement. Leurs liens se sont « solidifiés » d’une année à l’autre ; ils sont devenus « d’étain » après dix années, de « cristal » à vingt ans, d’ « argent » à 25 ans… pour devenir d’OR après cinquante années !...

En ce « joli mois de mai », c’est dans la communauté que cette « foi, cette confiance » a pris cette couleur dorée, à la fois dans la rue de Villers et la rue de la Prâle.

Rue de Villers, c’est Madame Yvonne Materne et Monsieur Louis Tonnet, qui le 11 mai 1967 se sont engagés dans ce chemin de bonheur, proposé par Jésus-Christ. Un prêtre (à l’écriture quelque peu mystérieuse) l’a inscrit dans le grand registre.


Rue de la Prâle, un autre couple venu du côté de Kemexhe et de Jemeppe, est venu vivre cette fidélité, source de bonheur, au milieu de nous.

La communauté de Villers et le Journal paroissial adressent leurs meilleurs vœux de bonheur à Madame Yvonne Materne et Monsieur Louis Tonnet et à Madame Nicole Frisson et Monsieur Gaston Bynens. Bonne et heureuse route vers les « noces de diamant ! »

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Cras-Avernas:

LA CHENILLE "pascale"!

Eh bien oui ! une chenille s’est égarée au milieu des chants et des lectures de la « Veillée pascale » à Cras-Avernas.

 Arlette nous a rappelé que Dieu avait créé les poissons, les oiseaux et « les autres espèces terrestres », qu’il avait trouvé que « tout cela était bon », qu’il avait béni tout ce petit monde en leur donnant comme mission : « Ayez beaucoup de petits pour peupler toute la terre ! »…

 Georges nous a rappelé que le peuple hébreu, libéré de l’esclavage d’Egypte avait « passé » pied sec la Mer Rouge sous la conduite de Moïse…

 … et voilà qu’une voix, venue d’ailleurs, nous a raconté, longue-longuement le « passage » d’une chenille au cœur de notre recueillement. (Moi, dans mon homélie, je l’ai tout de suite écrasée !... au grand scandale de « saintes femmes » qui, après la célébration, m’ont dit qu’elles les prennent délicatement entre leurs doigts (les chenilles) pour les déposer aussi délicatement ailleurs… loin de leurs choux…)

La chenille de notre célébration n’était que celle d’une histoire zoologique (je suis resté assis)… nous avons suivi sa sortie de l’œuf dans une pomme (!?), la période vorace de sa vie de chenille, sa transformation en chrysalide, pendue comme un cocon au bout d’un fil de soie.

Et puis… le miracle, l’inattendu, l’impensable : péniblement mais sûrement est sorti de ce cocon insignifiant… un superbe papillon ! Admirez et prenez-en conscience : personne n’est venu « remplacer » ce cocon de soie où la chenille (échappée à mon pied) s’était enfermée, par ce merveilleux papillon la chenille était devenue papillon !... après ces « passages » d’un état à l’autre ! Vraiment : une chenille « pascale » !...

De quoi me réconcilier avec le Dieu créateur qui avait dit aux animaux « d’avoir beaucoup de petits, et de peupler la terre » et qui avait trouvé que « tout cela était bon ». De quoi aussi comprendre les mines scandalisées de ces « saintes femmes », celles qui avaient écouté mon homélie.

Non pas les autres « Saintes femmes », qui ce matin de Pâque se sont rendues au tombeau, où l’on avait mis le crucifié… et qui l’ont vu venir à leur rencontre… bien vivant !

« Salut ! soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront ! » IL EST LA…, MAIS TOUT AUTRE !, après son « passage » par la mort.

La « résurrection », une « transfiguration », comme là-haut sur la montagne, quand il s’est entretenu, devant les yeux de Pierre, Jacques et Jean, avec Moïse et Elie, qui étaient morts depuis longtemps…

Un « évènement » rayonnant de lumière ! Après avoir écouté raconter ces histoires, nous avons rallumé nos cierges, nous avons renouvelé notre profession de foi. « Que tout cela était bon… pour nous ! », et nous nous sommes rappelé notre Baptême…

Quand nous regardons la chrysalide, nous ne voyons pas le papillon, mais nous croyons qu’il est dedans. Quand nous nous regardons, nous voyons que nous sommes « enfants des hommes » mais nous croyons que nous sommes ENFANTS DE DIEU !..., qu’un jour « nous sortirons de notre cocon, pour devenir papillon »…

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Lens-Saint-Remy :

Il n’y a plus d’hirondelles !!!

…ou presque plus ! Comme en 1957…, ou peut-être encore en 2007. Ce fut un temps « où l’hirondelle faisait le printemps ! » Si elle était là, fin avril, un mois « où il ne faut pas se découvrir d’un fil », c’était comme l’annonce d’un renouveau de vie, d’un avenir… Verrons-nous des hirondelles, cette année, la soixantième après celles de 1957 ? Par exemple, autour du 20 avril ?...


Vous vous demanderez : pourquoi une date si précise ? Les hirondelles auraient-elles un calendrier ? Non pas, bien sûr ! Mais en fouillant dans les anciens journaux paroissiaux nous avons retrouvé cet en-tête d’un article :


Une hirondelle…

qui fait le printemps.


C’est le dixième anniversaire, de cet en-tête. Et ça se fête, les anniversaires !

En fait, cette hirondelle du 20 avril 2007 était sûrement une descendante d’une autre du 20 avril 1957… Une même histoire d’amour qui donne vie, une vie qui est une histoire d’amour…, qui dure, qui dure, qui dure…

Derrière cette histoire d’hirondelle se cache en réalité l’histoire d’un couple. En 2007, il y avait cinquante ans, en 2017 il y en a donc 60, qu’un Jean, Jules, Joseph… que nous appelons Guy a décidé avec une Denise, Zoé, Marie de construire leur nid dans leur village d’origine, à Lens-Saint-Remy. Cette année « l’or » se change en « diamant ». Madame Denise Moisse et Monsieur Guy Delvaux y vivent toujours leur bonheur, rue du Centenaire, n°15.

Le Journal paroissial et particulièrement la communauté de Lens-Saint-Remy leur souhaitent de connaître encore, ensemble, beaucoup de printemps avec le retour de beaucoup d’hirondelles !...

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Trognée :

« OUI » ou « NON » ?

Nous pourrions dire que c’est Saint Joseph qui nous a posé cette question, cette alternative le dimanche 19 mars à la « messe des familles » à Trognée. Ou plutôt : cette question s’est posée à Saint Joseph. Nous en avons parlé le mois dernier. Dire « oui » ou « non » à « sa » Marie ? Ces deux-là sont jeunes, amoureux l’un de l’autre, décidés à se marier. Mais voilà : Marie, qui a dit « oui » à l’Ange Gabriel, est enceinte ! A lapider, selon la loi de Moïse !... Vous connaissez la suite de l’histoire. Heureusement que Joseph a dit OUI !..., sinon nous ne l’aurions pas fêté à Trognée, ni Marie, ni Jésus…

Ce qui nous a « accrochés », c’est ce « OUI » ! Le « oui » à la vie !


Qu’est-ce qu’un enfant ? (Normalement) ? Il est le fruit du « Oui » qu’un homme et une femme se sont dit pour devenir papa et maman. L’enfant est un OUI A LA VIE en chair et en os… (Un tout jeune couple vient de me demander de bénir la maison qu’il a achetée et est en train de transformer. Je les ai suivi jusque dans la cave… et à l’étage où est déjà prévue une chambre d’enfant)…

Un monde, comme le nôtre, où l’on bombarde des enfants par centaines, où on les laisse mourir par milliers de faim, où des centaines de milliers vivent dans des camps de réfugiés etc etc …, c’est un monde in-humain…


Nous avons pensé un moment à ce « NON » : il nous RENFERME sur nous-mêmes, chacun, chacune… . Ce n’est pas de ce côté-là que nous trouvons le bonheur ; il faut RE-NON-CER à ce NON…, pour que la COMMUNION soit possible qui, elle, est source de joie. La chorale SWINOUPARTOU nous a aidés à demander pardon à Dieu pour nos « NON »…

Puis nous nous sommes tournés de nouveau vers le OUI, à la suite du Dieu de l’Ancien Testament qui donne à boire à son peuple qui risque de mourir de soif dans le désert, et de Jésus qui promet à la Samaritaine de l’eau « source de vie éternelle ».

Nous nous sommes regardés nous-mêmes, tels que le bon Dieu nous a créés : c’est pour le OUI !... non !?

• Nos yeux, c’est pour nous regarder, nous sourire…

• Notre bouche pour nous parler, nous dire l’amour dont nous nous aimons…

• Nos oreilles pour nous mettre à l’écoute les uns des autres…

• Nos mains pour nous entraider, nous caresser…

• Nos jambes pour nous rencontrer, pour aller les uns vers les autres…

• Notre cœur pour nous aimer…

Dans l’EVANGILE nous avons vu Jésus dans sa rencontre avec la Samaritaine, une « femme-de-mauvaise-vie » : elle n’en est pas revenue, elle en a été transfigurée…

Puis à l’heure de la COMMUNION, c’est à nous qu’il a dit « OUI » dans le geste du pain, ou une petite croix marquée sur le front des petits enfants…

Merci, Saint Joseph pour ton « OUI » !

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